LyonMag vous révélait mercredi qu’une affaire d’espionnage présumé de grande envergure avait été débusquée en partie par le syndicat Sud. La rédaction avait pu consulter un courriel de Benoit D., directeur des Systèmes d’Information (DSI) de la Région, daté du 5 novembre. Celui-ci réclamait dans ce dernier un accès administrateur aux contenus de pratiquement toutes les boîtes mails de la collectivité au moment des élections régionales de 2015, sous le mandat de Jean-Jack Queyranne.
Cette demande avait été discrètement acceptée et mise en place, permettant au DSI d’avoir accès aux courriels envoyés et reçus au cabinet du président, des vice-présidents, des élus régionaux, des directeurs, des syndicats… L’objectif caché était notamment de débusquer des taupes via des courriels envoyés depuis la Région dans le but de divulguer des informations à nos confrères de la presse au moment de la campagne.
"Une affaire très grave qui porte atteinte à l’intégrité de la Région"
Lors d’une présentation des sujets à l’ordre du jour de l’Assemblée plénière, Laurent Wauquiez dénonçait ce jeudi devant un parterre de journalistes une "affaire très grave qui porte atteinte d’une part à la presse et d’autre part à l’intégrité et à l’éthique de la Région". "Le directeur des Systèmes d’Information l’a fait, de manière très étonnante, pendant la période de la campagne électorale en novembre 2015, sous la précédente majorité", avançait le président de la Région, non sans ironie. Ajoutant que "d’après les premiers retours, Benoit D. aurait agi sous instructions".
Le président de la Région cherche à rassurer : "Aujourd’hui, il est parti, bon voyage !". "Pour être très honnête, son départ était déjà prévu, il est évident qu’il n’est pas le bienvenu ici, mais ce que nous voulons savoir par-dessus tout c’est qui a donné cette instruction car il a annoncé l’avoir fait sous demande", indiquait Laurent Wauquiez. Information supplémentaire : selon lui, les ouvertures de boîtes mails auraient été poursuivies "jusqu’à quasiment aujourd’hui".
En réaction, le président de la Région a annoncé avoir lancé un "audit interne" pour "éclaircir la situation" et a demandé à la DSI de prendre des mesures pour ne pas "permettre à un seul acteur d’ouvrir des comptes mails d’acteurs de la Région". "Nous avons affaire à quelque chose qui, sur le plan pénal est extrêmement grave, donc oui, il y a eu une affaire massive d’espionnage des boîtes mails", concluait Laurent Wauquiez.
ya poutine derriere
Signaler RépondreJJQ. Le roi dans son palais! Et son personnel méprisé. La region enfin débarassé de cette gauche caviar!
Signaler RépondreMerci au Syndicat SUD d avoir eu le courage de dénoncer cette pratique illégale!
Signaler RépondrePendant ce temps là il se fait voter des indemnités. Quelle honte
Signaler RépondreOui rien de surprenant
Signaler RépondreHeureusement qu'il y a encore des syndicats comme SUD qui ne marche pas dans les combines et qui est le seul syndicat a avoir eu le courage de dénoncer cet honteux espionnage informatique.
Merci à eux d'avoir dénoncer ces pratiques de la guerre froide
Venant du PS,rien d'étonnant, ils veulent tout contrôler. Les vrais fachistes c'est eux ,mais ils cachent bien leur jeux.
Signaler Répondrejustement la charte info de la Région spécifiait toute une procédure à suivre pour avoir accès à la correspondance d'un salarié qui n'a pas été suivi en l'espèce. A fortiori les élus (dont ceux de l'opposition n'ont pas à être espionnés). C'est le respect de la démocratie sinon c'est la dictature.
Signaler RépondreNon, la direction n'a pas à informer du fait qu'elle peut consulter TOUS les documents, échanges etc... d'un salarié, en particulier parce que c'est précisé dans toutes les chartes informatiques. Et surtout parce que tous les échanges sous quelque forme que ce soit sont présumés être professionnels , et qu'à ce titre, il n'y a aucun droit à la vie privée. Tout est propriété de l'entreprise. Il n'y a que certains cas particuliers qui permettent à la vie privée d’interférer au sein de l'entreprise avec le travail. Et même dans ce cas, la direction si elle veut exploiter au sens légal ce qu'elle trouve, peut accéder à des datas sensées être privées, via un huissier.
Signaler RépondreQuant au cas des élus, va savoir s'il n'ont pas quelques spécificités ....
non non, il n'est pas possible d'avoir en tout accès aux mails des élus régionaux dont ceux de l'opposition, des VP, du cabinet, des syndicats....
Signaler RépondreCette affaire est très grave et démontre l'atmosphère nauséabonde du fin de règne de Queyranne; heureusement que Sud a su mettre à jour ce vrai scandale alors que les autres syndicats étaient à la botte.
Effectivement, la direction d'une entreprise ou d'une collectivité a un droit de regard sur les mail professionnels mais elle se doit en préalable d'en informer le titulaire de l'adresse mail... Si non, c'est purement et simplement de l'atteinte à la vie privée (même sur le lieu de travail)... Tous les (bons) DSI le savent.
Signaler RépondrePas du tout étonnant de la part de la gauche !!
Signaler RépondreEt après ils donnent des leçons de morale !!
Ils sont pas futés ces élus !ils n'ont qu'a utiliser leur boite mail personnelle mais là il faut payer un abonnement et,donc il vaut mieux passer par la région car c'est GRATUIT !!!
Signaler Répondrequestion interessante :
Signaler RépondreA qui un DSI demande t'il les droits d'administration sur des datas ?
Deuxième question intéressante pour juger du caractère présenté comme potentiellement "scandaleux" de cette histoire :
Un DSI n'a t'il pas , nécessairement, et comme TOUS les responsables d'une organisation, un accès complet et total sur l'ensemble des datas du système d'information qu'il gère et dont il est responsable (notamment pénalement , si par exemple des mails à caractère terroriste circulent dans des boites mails de son SI )
Quelle est votre réponse Lyon Mag ?
Moi je connais la réponse, en particulier en ce qui concerne le droit d’utilisation des boites mail professionnelles qui appartiennent à l'entreprise et qui sont mises à disposition aux salariés + le contrôle des datas dans ces boites .
Et je sais que cette réponse va faire dégonfler comme un ballon ce pseudo scandale, construit de toute pièce (par des personnes ignorantes et/ou malveillantes à dessein) et diffusé par Lyon Mag, qui se décrédibilise par son absence de journalisme , d'investigation , de vérification . Un simple petit contrôle aurait laissé à la poubelle cette histoire.
Le copier coller sans cervelle, c'est la mort du journalisme.