A Lyon, Nice, Paris et Toulon, les quatre villes choisies par l'Etat, ces lieux permettront d'aider les victimes d'attentat ainsi que leurs familles.
Le format de ces centres de résilience territoriaux reste encore à déterminer, ainsi que leur emplacement qui devrait toutefois se situer en général dans un milieu hospitalier.
Sur France Bleu Azur, Juliette Méadel a cependant détaillé le projet de Nice, où les attentats du 14 juillet 2016 ont fait notamment de nombreuses victimes parmi les enfants - on se souvient de la lyonnaise Olfa Bent Souayah Khalfallah et de son fils de 4 ans, fauchés par le camion de Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Certains des enfants présents sont des survivants, mais ont pu être "traumatisés par ce qu'ils ont vu ou lu".
D'où la nécessité selon la membre du gouvernement de créer un "centre de soins avec des psychologues, des psychiatres, formés au psycho-traumas, des experts et tous les acteurs et associations qui savent dire les mots qui sauvent".
Il s'agit d'une expérimentation.