La première conclusion de l’enquête met en avant le fait que les assemblées régionales, départementales et municipales des communes de plus de 1 000 habitants comptent autant de femmes que d’hommes. Cette amélioration est notamment due à l’application des lois en faveur de la parité adoptées au début des années 2000.
Cependant, des disparités sont à prendre en compte. C’est le cas au sein de la Métropole de Lyon où l’on recense seulement une soixantaine de femmes, soit 37% de l’assemblée délibérante. Le constat est d’ailleurs le même dans les conseils municipaux des communes de moins de 1 000 habitants.
L’Insee avance également que les hommes continuent d’occuper les postes à responsabilité. Auvergne-Rhône-Alpes en est un exemple indiscutable puisque les douze départements tout comme la Région sont présidés par des hommes.
A noter également que les postes de maire semblent plus accessibles pour les femmes dans les petites communes. Dans cette catégorie, le Rhône fait office de bon élève avec plus de 20 femmes maires dans les communes de moins de 1 000 habitants. Au niveau régional, elles ne sont que 17% à administrer une commune.
Le dernier point avancé par l’Insee est celui concernant les portefeuilles attribués aux femmes. "Les plus stratégiques (finances, économie, transports) sont majoritairement confiés à des hommes, alors que les compétences sociales, familiales ou culturelle sont souvent dévolues aux femmes", explique l’institut.
Sujet au bac: parité et liberté
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