Deliveroo, UberEats, Foodora, Stuart… les livreurs sont en colère et ils le font savoir. Ils dénoncent unanimement depuis plusieurs mois les pratiques de leurs employeurs. Conditions de travail difficiles, rémunération trop faible, les manifestants ont réclamé que les tarifs soient fixés par le coursier et qu’ils ne soient pas forcés à porter le logo de leur plateforme de livraison.
Les coursiers de Lyon se réunissaient mercredi sur la place des Terreaux à partir 18 heures. Au pied de l’hôtel de ville, de nombreux vélos de coursiers venus manifester étaient regroupés. En plus de ce rassemblement les livreurs se sont "déconnectés", c’est-à-dire qu’ils se sont rendus indisponibles pour fragiliser le commerce des acteurs de la livraison à domicile.
il faut tenir compte que les coursiers sont aussi confrontés à des nombreux risques professionnels : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=563
Signaler RépondreIls s'en sont rendu compte depuis un moment déjà, briser la loi du silence qui règne parmi les coursiers (loi du silence encouragée par les plateformes ?) est autre chose. Faire entendre à l'opinion public la vrai nature du travail au noir digitalisé est une affaire de longue haleine...
Signaler Répondre.....ils s'en rendent enfin compte ?
Signaler RépondreIls viennent de comprendre que la libéralisation et la dérégulation à outrance du marché du travail n'a créé que la pauvreté précaire de ces pauvres acteurs !!