En novembre dernier, au moment du démantèlement de la Jungle de Calais, le Préfet de région Michel Delpuech avait accueilli 36 mineurs à Chatillon-d’Azergues. Quelques semaines plus tard, une trentaine avait fugué, ne laissant sur place qu’une poignée de ces jeunes âgés de 15 à 18 ans.
Cinq mois plus tard, il ne reste plus un seul jeune sur place.
Cinq d’entre eux sont devenus majeurs et sont désormais accueillis au CAO de Villeurbanne. L’ASE de Villefranche-sur-Saône accueille pour sa part quatre mineurs. Quant aux 27 restants, ils se sont égaillés dans la nature sans que l’on sache très bien où ils se trouvent aujourd’hui. On peut penser que certains ont réussi à trouver le moyen de se rendre en Angleterre, ce qui était leur objectif premier lorsqu’’ils étaient à Calais.
Le coût de l’accueil de ces jeunes mineurs est à la charge du Département du Rhône. L’augmentation massive du nombre de mineurs non-accompagnés depuis mi-2016, accentuée par le démantèlement de la lande de Calais en novembre, conduit à un cout estime en 2017 à près de 7,9 millions d’euros. Ce coût estimatif, en augmentation de 5,4 millions d’euros par rapport au compte administratif 2016 (plus 212,5%), est conditionné au développement rapide avec le secteur associatif d’un dispositif adapté permettant de faire fortement baisser les prix de journée (objectif cible d’atteinte d’un coût moyen de 105 euros par jour, contre environ 200 euros aujourd’hui).
Du côté du Département, on précise toutefois "qu’il demeure complexe d’estimer le nombre de mineurs pour 2017, au regard de l’incertitude sur les différents facteurs déterminant le volume attribué au Département (clé de répartition nationale réévaluée chaque année en avril, nombre et rythme des arrivées nationales en 2017)".
Les gens du coin doivent être content de ne plus avoir de migrants chez eux……
Signaler RépondreÇa nous a coûté combien cette konnerie socialiste ?
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