L’idée de monter ce commerce ne produisant aucun déchet est né dans la tête de Nicolas Dorel et Margot Delair, après avoir vu le film « Demain ». Ce documentaire prône, entre autres, la consommation écoresponsable de nos denrées alimentaire. Après un an de travaux, leur boutique prénommée Bulko a ouvert ce mardi.
Le principe ? Aucun emballage n’est présent dans le magasin. Pour venir faire ses courses, il faut donc apporter soi-même des sacs ou des boîtes par exemple. L’avantage n’est pas seulement pour la planète, il l’est également pour le portefeuille : "sans emballage, on est entre 5 et 25 % moins chers que les prix habituels en fonction des produits. Il faut également associer à cela qu’il n’y a pas d’intermédiaire entre les produits, on commande directement avec des producteurs locaux" confie Nicolas Dorel, co-gérant de Bulko.
"Ca change notre façon de manger"
Une proximité voulue au maximum : "on privilégie les petits producteurs de la région, sur les fruits et légumes, les produits frais (fromage, beurre…), les cosmétiques notamment. La difficulté se trouve plus sur l’épicerie sèche où s’est un peu plus compliqué, donc on se fournit en « gros », auprès d’un producteur bio. On va tenter d’améliorer ce point à l’avenir." Le bio a également une part importante, puisqu’il concerne plus de 80 % des aliments vendus chez Bulko.
Une consommation écoresponsable se ressent également dans la diversité des produits proposés comme le précise Nicolas Dorel : "ça change notre façon de manger, notamment sur les fruits et légumes. Nous ne vendons que des produits de saisons, donc vous ne retrouverez pas des oranges en ce moment, mais plutôt des poireaux ou des carottes."
Dans quelques mois, une fois que le concept sera lancé, le couple veut organiser des conférences pour sensibiliser sa clientèle à l’écologie et au « zéro déchet » prôné par leur épicerie Bulko et des ateliers « do it yourself » pour faire soi-même des produits de beauté ou d’entretien.
Le bio coûte souvent plus cher, et dans un système monétiste, seule compte le fric... donc, les masses continueront à soutenir les produits aux pesticides mais moins chers. Et vous continuerez à vous battre contre des moulins à vent.
Signaler RépondreSeul un système post-monétaire change la donne.
@ GNA GNA GNA Et ils faisaient comment avant ? Abruti !!!
Signaler RépondreC'est comme la voiture électrique qui pollue pas
Signaler RépondreLe panneau solaire qui été ni construit ni transporté et qui est éternel
Le papier et le carton qui se recyclent tout seuls sans le moindre produit chimique
Le verre qui fond spontanément pour refaire du verre...
Ça s'appelle l'écolo business et les bobos de quartier adorent
Manger des produits naturels est une évidence. Mais, seul les BOBOS en profitent,car pour nourrir les douze milliards d'humains sur la planète ,il n'y a que l'industriel Malheuresement,le reste EST l'HYPOCRISIE des cons qui nous gouvernent.
Signaler RépondreEn hiver tu as les pommes et les kiwis comme fruits... et puis tu peux faire des conserves/compotes pendant la saison des fruits. C'est pourtant pas bien compliqué...
Signaler RépondrePour l'orange c'est certes plus complexe effectivement, mais celles de Corses et de Méditerranée demeurent toujours plus locales que celles du Brésil.
Je trouve tout ce phénomène très positif: la mode du bio et de l'eco-responsabilité est bien plus louable que le tout chimique et l'industriel. C'est un premier pas en avant : )
"Nous ne vendons que des produits de saisons, donc vous ne retrouverez pas des oranges en ce moment"
Signaler RépondreOuais ! et donc tout l'hiver on ne trouvera pas de fruits... bonjour les carences alimentaires avec le marketing éco-responsable !
"on commande directement avec des producteurs locaux"
Et vous êtes sur qu'on trouvera des oranges en été avec les "producteurs locaux" ? Parce que les orangeraies à Lyon....
Bon enfin tout ça c'est pas grave car ce qui compte c'est d'arnaquer le bobo qui en plus présente l'avantage de repartir avec un sourire béât, tout content qu'il est de s'être fait arnaqué pour la bonne cause d'avoir sauvé la planète (ce qui en plus le renforce dans son estime de soi, phénomène bien connu du marketing, ce qui n'est pas négligeable non plus !)