Pas de grandes annonces lors de la présentation du projet à la presse. Sept ans après le classement par l’UNESCO de la gastronomie française sur sa liste du patrimoine immatériel de l’humanité, le projet de la Cité internationale de la gastronomie se dévoile doucement.
Le maire de Lyon a expliqué vouloir faire de ce lieu "un espace qui lie gastronomie et santé. Et d’ajouter que le lien entre nutrition et santé est évidemment quelque chose d’important […]. On voit bien qu’aujourd’hui les deux sont liés et que, de plus en plus, un certain nombre de maladies […] sont dues aux facteurs de nutrition." Une manière évidente de lier ce nouveau projet à l’histoire des murs qui l’accueilleront.
Régis Marcon, chef triplement étoilé et président du Comité d’orientation stratégique du projet, a de son côté défini ce futur temple de la gastronomie selon trois axes : valoriser les lieux, promouvoir le repas à la française et éduquer sur les enjeux de santé. Il s’est par ailleurs dit "très enthousiaste sur le projet."
Un projet multiple encore en développement
"Fruit d’un long processus" d’après le sénateur-maire de Lyon, cette Cité de la gastronomie s’étendra sur plus de 3 900 m². Les visiteurs pourront découvrir "une partie qui est plutôt muséale et une autre partie où on pourra déguster" d’après Gérard Collomb. Mais le projet ne s’arrête pas là, il proposera aussi des restaurants, des cafés et des boutiques privées. Une manière de faire rayonner la ville bien au-delà de ses frontières, puisque les visiteurs du monde entier pourront acheter des produits régionaux et les ramener chez eux, comme l’a expliqué le maire de la ville.
En revanche, concernant le contenu même de la partie musée, on n’en sait pas vraiment plus. Gérard Collomb a expliqué que le développement de la muséographie et de la scénographie n’en n’était qu’à ses balbutiements. L’édile lyonnais a tout juste expliqué qu’il y aura "une exposition permanente, qui retracera un peu la façon dont les hommes se sont approprié la nourriture pour en faire un art de vivre et une véritable culture." Vaste programme, donc.
Un projet porté par le secteur privé
Pour avancer sur cette question, M. Collomb a expliqué vouloir impliquer les partenaires privés, "de manière à ce qu’ils n’aient pas une muséographie à prendre clés en main, mais qu’ils participent également à la conception." On connait l’attachement du maire PS de la ville aux partenariats publics-privés, qu’il a lui-même rappelé.
Le projet de Cité internationale de la gastronomie que ce dernier porte fait la part belle à ce mode de financement. Une manière selon lui de lutter contre les baisses de dotations des collectivités. Ce ne sont ainsi pas moins de 10,4 millions d’euros que les partenaires privés mettent sur la table – pour un projet qui devrait avoisiner les 18 millions d’euros. Les parts individuelles de la dizaine de partenaires n’ont pas été divulguées.
Malgré cette présence massive d’investisseurs privés, Gérard Collomb s’est voulu rassurant sur l’accès au site. Il a assuré que le prix d’entrée sera similaire à celui d’un musée traditionnel, et d’ajouter que "quand vous payerez votre billet, vous aurez le droit à une dégustation."
Quant à la date précise d’ouverture du site, ce sera fin 2018 ou début 2019. Quoiqu’il en soit, Gérard Collomb a avancé une ouverture avant le Sirha, qui se tient habituellement fin janvier.
je pense que se sera une trés belle réussite grace a notre GEGE merci a lui!!!!!!!!!!!!!
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