La chocolaterie Bernachon est une histoire de famille. L’œuvre d’un homme, Maurice Bernachon, dignement reprise par son fils, Jean Jacques Bernachon, et aujourd’hui dirigée de main de maître par le petit-fils, Philippe Bernachon incarne donc la 3e génération des chocolatiers Bernachon à Lyon.
Aux côtés de ses sœurs, Stéphanie qui s’occupe de la vente et Candice qui dirige le salon de thé, on parle même de la "dynastie Bernachon".
Aujourd’hui encore, la maison Bernachon sélectionne avec soin les fèves des meilleures provenances, essentiellement d’Amérique latine.
Les fèves vont ensuite passer par des étapes telles que la torréfaction et le conchage afin d’atteindre le croquant, le brillant et le fondant espérés pour le chocolat.
Pour Philippe Bernachon, son "chocolat a des vertus fantastiques avec un goût bien particulier du fait d’un mélange de dix fèves de cacao bien différentes qui donne un chocolat très typé et atypique, qui saura plaire au plus grand nombre".
Pour ce maître-chocolatier, les fêtes de Pâques représentent le deuxième gros rush de l’année après Noël.
C’est une partie de la production qui est très longue et un travail minutieux avec les moules de Pâques à préparer. Un travail d’arrache-pied qui a débuté dès la fin janvier.
La maison Bernachon se veut très traditionnelle. Pour Pâques, on retrouvera donc les œufs en chocolat, les poules, les poussins et les poissons afin de satisfaire une clientèle qui vient justement chercher cette tradition propre à la chocolaterie.
Pour l’occasion, des créations originales ont tout de même été pensées. On retrouve notamment des nids en chocolat avec une poule à l’intérieur, une création accompagnée de petits copeaux de chocolat à l’image du "président", un gâteau de chez Bernachon qui avait été créé pour le président Giscard d’Estaing.
Pâques est une période très intense, surtout durant la dernière semaine. La clientèle se déplace vraiment au dernier moment afin de ne pas avoir à garder de chocolat chez elle.
"On voit des cocottes et des poussins un peu partout, du coup on se dit qu’on en a trop fait et finalement les derniers jours ça part tout d’un coup, et c’est assez stressant", nous confie Philippe Bernachon.
Pour les fêtes de Pâques, les gens veulent toujours du chocolat mais le maître-chocolatier concède que les températures peuvent avoir un impact sur la consommation. Il préfère un printemps qui tourne autour des 15 °C plutôt que des 25 °C.
Philippe Bernachon espère toujours que pour les Lyonnais les fêtes de Pâques ne tomberont pas en plein milieu des vacances. Cette année, les vacances débuteront justement pour le week-end de Pâques.
Pour profiter pleinement de toutes ces créations spéciales Pâques, la chocolaterie se trouve au 42 Cours Franklin Roosevelt, dans le sixième arrondissement.
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ses chocolats sont un vrai régal,j'en ai offert un a mon epouse c'est un délice je vous le recommande a consommer sans aucunes MODERATION!!!!!!!!
Signaler RépondreJ'ai même vu Foutou acheter une composition magnifique a 90€ le kilo !! L'extrême de l'extrême gauche est gourmande et a dû payer avec des tickets repas payés par les patrons ! Belle histoire n'est ce pas ?
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