Ils dénoncent une réforme qu’ils jugent "bâclée". Les étudiants en troisième cycle de médecine, plus communément appelés « internes », se sont réunis ce mardi devant les grilles de l’hôpital Édouard-Herriot, à Lyon.
Les quelques 80 étudiants réunis (sur les 1 500 internes que compte la région) s’opposent à la réforme de l’internat. Même si, d’après certains, tout n’est pas mauvais, ils dénoncent néanmoins une réforme floue, non-aboutie ainsi qu’un manque de communication.
Parmi les revendications, notamment la longueur de l’internat selon les spécialités. Alors qu’il est question de réduire à quatre ans cette période pour la cardiologie, la néphrologie et l’hépato-gastro-entérologie, les étudiants exigent un maintien à cinq ans. Durée indispensable selon eux pour bien se préparer.
Par ailleurs, un raccourcissement de la durée de formation rendrait les internes autonomes plus rapidement, ce qui les inquiète pour plusieurs raisons. Notamment sur la question des responsabilités (par exemple en cas d’erreur) ainsi que sur celle de la rémunération.
Un mouvement de grève a débuté avec cette manifestation.