C'est un dossier qui avait fait saliver plusieurs métropoles européennes. Le vote de juin dernier sur le Brexit a enclenché l'ouverture de plusieurs dossiers de candidatures de la part de nombreuses villes européennes et françaises. En France, ce ne sont ainsi pas moins de huit villes qui avaient monté un dossier, parmi lesquelles Lille, Paris, Strasbourg ou encore Lyon.
Mais le Premier ministre Bernard Cazeneuve a mis fin au suspense le 19 avril. La candidature de la Préfecture des Hauts-de-France a été retenue par l'État pour porter les couleurs françaises.
Un dossier lyonnais mal préparé ?
C'est évidemment un coup dur pour la Métropole lyonnaise. Et en particulier pour Françoise Grossetête, député européenne lyonnaise qui avait lancé la candidature de Lyon. Cette dernière avait en effet, suite au vote des Britanniques, rapidement fait connaître sa position par voie de communiqué : "Je veux […] demander la relocalisation de l'Agence européenne du médicament à Lyon". Elle avait alors transmis une proposition au sénateur-maire de la Ville, Gérard Collomb, ainsi qu'à la ministre de la Santé, Marisol Touraine et au commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, "afin que la Ville fasse rapidement valoir ses atouts pour accueillir l'Agence".
Du côté des autorités lyonnaises, la construction du dossier avait quelque peu cafouillé. Gérard Collomb et Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, avaient tous deux déposé un dossier dans un premier temps, sans se concerter. Avant de finalement faire une candidature commune et de "solliciter l'appui de l'État quant à cette candidature", portée selon eux par le "berceau historique de la médecine".
Des arguments lyonnais insuffisants ?
Des arguments qui n'ont pas su convaincre en plus hauts lieux, puisque c'est donc Lille qui portera la candidature française. Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve a expliqué avoir préféré la Métropole lilloise, "idéalement située au cœur de l'Europe" pour sa proximité avec les autres institutions européennes et son accessibilité. Le Premier ministre a également parlé de Lille comme "l'un des pôles majeurs" de l'écosystème de santé français.
Alors que la maire de Lille, Martine Aubry, s'est félicitée de cette décision, Françoise Grossetête a de son côté exprimé sa déception. D'après la député européenne, le choix de Lille pour accueillir l'EMA serait davantage politicien.
1/2 Regrets que la candidature de #Lyon n'ait pas été retenue. La métropole disposait pourtant d'excellents atouts https://t.co/TMzlXvi1pi
— Françoise Grossetête (@GrosseteteF) 19 avril 2017
2/2 le gvnmt fait 1 choix qui me paraît + politicien que réaliste. Sans doute pas le meilleur choix pr la France https://t.co/7OrNCiehta
— Françoise Grossetête (@GrosseteteF) 19 avril 2017
Elle a par ailleurs déclaré à Lyon Capitale que "La Métropole lyonnaise [lui] semblait pourtant mieux remplir les critères de sélection évoqués par l'Agence".
Le pôle de santé lyonnais se passera donc de l'agence, qui emploie plus de 800 fonctionnaires européens et qui gère notamment les autorisations de mise sur le marché des médicaments à l'échelle de l'Union.
Lyon, il est une ville très polluée et pollueuse, c'est un bon "laboratoire" avec de nombreux cobayes !
Signaler Répondre:o)
C'est certain qu'en termes de qualité de vie, Lille est bien devant Lyon...
Signaler RépondreDans un monde monétaire, quand une ville "gagne" (Lille), une autre perd (Lyon) (mais encore plus les anglais qui vont comprendre encore mieux avec la suite... :o)
Signaler Répondre(non, ce n'est pas du postmomo ou Fan Club (qui a changé de technique pour se foutre de notre point de vue :o) )
(et deux smiley pour philosmiley)
Il me semble qu'il y a quelques années, Lyon avait été désignée dans le cadre des pôles d'excellence dans le domaine industries chimiques et pharmaceutiques. Donc, avec une vraie logique, on désigne Lille... cherchez l'erreur !
Signaler RépondreMon pauvre Jérôme, décidément tu n'as pas digéré ta défaite, à la moindre occasion tu la ramènes.
Signaler RépondreC'est Gégé le traitre au PS qui a imposé le stade de la honte aux Décinois, c'est lui qui a manipulé les élus pour obtenir la DIG, c'est lui qui a fait cadeau des terrains à Aulas, Crédoz a fait de même, c'est lui qui , sous ta triste équipe, avec Crédoz en tête a menti aux Décinois, a signé le PC, a permis les expropriations honteuses et a conduit Décines dans le bordel actuel à chaque match. « La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toutes circonstances » Dire qu’on est en démocratie, quels dégâts faits par ce pauvre PS, il a trahi ses valeurs et ceux qui ont trahi le quittent .
Que vient faire L.Fautra dans ce pathétique raisonnement ?
je vous rappelle que le stade est à Décines, ville administrée par Laurence Fautra !
Signaler Répondreah ah ah ah ah.....excellent !!
Signaler RépondreLe choix de Lille ne serait il pas uniquement politique? Gérard Collomb a régulièrement critiqué Hollande. Laurent Wauquiez n'est pas en odeur de sainteté non plus à Paris. Critiqué vivement par Martine Aubry tout au long de son mandat, François Hollande a sans doute voulu faire un geste envers son "amie" lilloise.
Signaler RépondreQu'est-ce qui empêche la Région et la Métropole de présenter la candidature de Lyon de manière directe? Dans peu de temps, François Hollande aura pris sa (très bien rémunérée) retraite. A suggérer à ces deux présidents
Lyon est plutôt spécialisé dans les stades de foot, c'est une spécialité collombienne.
Signaler RépondreCe n'est pas Lille qui a été préféré a Lyon mais Aubry qui a été préféré a Collonb...
Signaler RépondreC'est aussi Paris qui est préservée par ce choix.
De la centralisation pure et dure en évitant qu'une seconde ville Française puisse obtenir un peu de leadership dans un domaine spécifique.
Que Lyon soit en pointe dans ce secteur mais pas trop.Que Toulouse soit en pointe dans l’aéronautique,mais pas trop.Que Marseille assure dans les secteur du tourisme nautique mais pas trop.Que Bordeaux reste "le petit paris" et ne devienne jamais "le Grand Bordeaux".
Paris distille savamment ces soutiens sous couvert de pseudo équité entre les villes sans jamais être derrière l'une d'elle a fond,
Diviser pour mieux régner!
Cette capitale est vraiment pathétique...
Nous n'avons jamais eu besoins d'elle pour exister.
A quand un Lyonxit?
mauvaise foi ou vérité... on ne saura jamais
Signaler Répondretout ce qu on peux constater c est qu il reste encore 3 ans avant les prochaines municipales...et les sénatoriales
allez oust!
.....aïe aïe aïe, encore des rides à venir sur la figure du colon, l'état lui fait payer son allégeance au bébé financier !!
Signaler RépondreAprès, qu'on nous parle de dossier mal ficelé, c'est aussi un paramètre réel, mais pas que !!