En réussissant ce tour de force, les Alexandre Vincendet (Rillieux), Laurence Fautra (Décines) et Jérôme Moroge (Pierre-Bénite) avaient obtenu les louanges de leur parti. Michel Forissier (Meyzieu), Claude Cohen (Mions) et Gilles Gascon (Saint-Priest) pouvaient quant à eux inscrire durablement la droite dans les gênes de leur commune.
Sauf que le premier tour de l'élection présidentielle 2017 a complètement bouleversé la vérité du scrutin de 2014. Dans chacune de ces villes, essentiellement basées dans l'Est lyonnais, aucune n'a placé François Fillon dans le duo de tête, bien souvent remporté par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Pire, le candidat des Républicains est même 4e dans la quasi-intégralité des cas, sauf à Rillieux-la-Pape où il termine 3e avec 20,26% des voix, devant la candidate FN. Un lot de consolation pour le jeune maire Alexandre Vincendet, qui se lancera cet été dans l'aventure des législatives.
En privilégiant les extrêmes, voire Emmanuel Macron, les électeurs de ces territoires ont envoyé un message à leur maire de l'Est lyonnais. "Le temps de la liesse n'a duré qu'un temps. Aujourd'hui, à la fédé, et même avant la présidentielle, on sait que ce sera très difficile de conserver toutes ces mairies en 2020", nous glisse un cadre des Républicains du Rhône.
Pendant que vous y êtes comparez ceux qui ont (vraiment) fait campagne dans ces villes ?
Signaler RépondrePour ces maires, ils sont attendus et actifs dans leurs villes, ne comparons pas le national et le local ; par contre les législatives, mieux vaut passer le tour avec le cumul des mandats en plus car les français sont pour.