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A 9h30, ce vendredi, bénévoles, organisateurs de l’évènement et joueurs de l’ASVEL, étaient réunis devant l’hôtel de Ville de Villeurbanne. Tous étaient présents pour se rendre jusqu’à l’Astroballe en situation de handicap.
Certains s’équipent de bandeaux afin de masquer leurs yeux et de se glisser dans la peau d’une personne mal voyante. D’autres s’installent dans des fauteuils roulants et direction la station de métro Gratte-Ciel. Durant le chemin jusqu’à la bouche de métro, environ une dizaine de minutes, certains participants à l’opération peinent à gérer la direction de leur fauteuil.
"J’étais présent lors de la première édition en tant qu’organisateur mais c’est la première fois que je tente l’expérience. Physiquement ce n’est pas évidemment, ça fait forcer les bras, c’est du sport au quotidien. La direction aussi n’est pas évidente. On se rend vraiment compte de ce qu’est le quotidien d’une personne en situation de handicap", témoigne Ikhlef Chikh, conseiller délégué aux manifestations sportives à Villeurbanne.
"Ça roule !", s'exclame une participante lorsqu’on lui demande si tout va bien une fois arrivée dans le métro. Malgré le groupe important, l’aménagement est plutôt adapté et tout le monde accède au métro sans encombre.
A la fin du parcours, Charles Kahudi, joueur professionnel à l’ASVEL témoigne de son expérience : "On oublie parfois la chance que l’on a de marcher, voir, entendre… Cette opération vise donc à sensibiliser mais aussi à améliorer l’environnement et rendre les espaces plus adaptés"
"La mobilisation s'amplifie avec la rachat du club par Tony Parker"
Pour Lucas Demeyrier, entraineur de Lyon Basket Handi Sport, qui accompagnait le groupe lors du parcours, c’est le positif aussi qui ressort de l’expérience :"Cette opération est positive, ça dédramatise, c’est ludique et joyeux. Globalement, l’espace est très bien aménagé à Lyon et sa métropole, durant le trajet si l’ont à rencontrer des difficultés, c’est parce que les fauteuils que l’ont à aujourd’hui sont fait pour jouer au basket, pas pour la ville" nous-a-t-il confié.
Réunis autour d’un pot de l’amitié à l’Astroballe, Céline Napoly, responsable des opérations à l’ASVEL, souligne l’importance, pour le club et les joueurs, de participer à de tels évènements : "Le club est très impliqué dans les opérations de sensibilisation aux handicaps, nous sommes ravis que les joueurs se prennent au jeu. La mobilisation s’amplifie avec le rachat du club par Tony Parker, à qui la cause tient beaucoup à cœur, il en est de même pour le directeur général de l’ASVEL, Gaëtan Muller".
La journée s’est poursuivie à 14 heures avec une initiation au basket en fauteuils.
Quelle hypocrisie grotesque de Mme Napoly
Signaler RépondreQuelle hypocrite témoignage que celui de Mme Napoly quand on connaît le personnage anti social Que Mrs Parker et Muller s'is sont si sensibles au handicap fassent un chèque conséquent aux associations Villeurbannaises concernées plutôt que travailler sur leur image
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