A l’occasion des 30 ans du procès de Klaus Barbie, la Ville de Lyon organise de mai à novembre de nombreux temps forts autour de cet évènement historique, notamment des conférences. "30 ans après, ça nous remémore ce procès qui avec intérêt va être à nouveau sur la place publique puisqu’il y a un certain nombre de conférences qui vont manifester cet anniversaire", a tout d’abord insisté Richard Zelmati, qui fut lors de l’ouverture du procès le plus jeune avocat des parties civiles.
"J’avais été choisi par Serge Klarsfeld. C’était pour moi une fierté pour le jeune avocat que j’étais. Serge Klarsfeld avait à cette époque, au travers de son association « Les fils et les filles de déportés juifs de France » une soixantaine de parties civiles individuelles parmi lesquels les parents et les survivants d’Izieu", a raconté Richard Zelmati.
Ce dernier est notamment revenu sur le jour de l’ouverture du procès. "Pour moi comme pour tous les participants je pense, d’abord une intense émotion, non pas parce qu’il comparaissait devant nous, mais en référence à ce qu’il avait fait. Et puis une espèce de sentiment étrange de considérer que les années ont passé et que cet homme avait entre guillemets honoré son rendez-vous avec l’histoire et en particulier l’histoire judiciaire".
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