L’ancien ministre de l’Economie est attendu à l’Elysée où il s’entretiendra avec son prédécesseur François Hollande avant le raccompagner vers la sortie et de prendre possession des lieux.
Lors de la cérémonie officielle d’investiture, Emmanuel Macron pourra compter sur quelques invités personnels. Le nouveau chef de l’Etat a choisi d’accueillir ses soutiens de la première heure : Richard Ferrand, Sylvie Goulard, Christophe Castaner et bien sûr Gérard Collomb.
Malgré l’épisode des investitures de la République en Marche pour les législatives dans le Rhône - Gérard Collomb a choisi ses candidats dans le mépris le plus total des promesses d’Emmanuel Macron - le sénateur-maire de Lyon assistera au plus près à un évènement historique.
Il saura également assez vite s’il devra revenir à Paris pour intégrer le gouvernement : le Premier ministre sera nommé vraisemblablement lundi alors qu’Emmanuel Macron procèdera à son premier déplacement officiel à Berlin avec Angela Merkel. La composition du gouvernement sera alors connue mardi.
La passation sur France 2: ce qui passe, casse et lasse
Signaler RépondrePassation de pouvoir entre MM. Hollande et Macron, dimanche 14 mai au palais de l’Élysée. Avec la télévision publique en accélérateur de ridicules. Un spectacle à la fois inaugural, récapitulatif et avertisseur. À bon regardeur, salut !…
Tout commence à 10 h 03, sur le perron du palais de l’Élysée, par un rendez-vous manqué : les yeux du président sortant et du président entrant ne parviennent pas à se croiser. On se croirait dans Pelléas et Mélisande : « Et je n’ai pas encore regardé son regard. » Tout est résumé à 11 h 33, quand Emmanuel Macron, dans son discours d’investiture, décoche : « La géographie s’est singulièrement rétrécie mais le temps s’est accéléré. »
Le nouveau président de la République aura mimé sa formule entre-temps, se déployant en un ralenti crispant sur les 60 mètres du tapis rouge de la cour de l’Élysée ; puis sautillant comme un Chaban pour gravir quatre à quatre l’escalier Murat du palais, après avoir donné dignement congé à son prédécesseur.
Comme il doit en coûter à François Hollande de finir en Coty sous-coté ! À un jour près, c’eût été un 13 mai ! Hollande le facétieux cédant le pouvoir à ce factieux de Macron, qui n’eut qu’à montrer sa détermination pour n’avoir pas à user de la force. La Ve République semble devoir s’achever sous nos yeux comme elle à commencé voilà 59 ans : dans un bain de sens…
Que nenni ! Comme les révolutionnaires le chantaient à propos de la Commune (Elle n’est pas morte, paroles d’Eugène Pottier), le président Macron refuse l’évidence exsangue. Il entend faire du bouche à bouche au régime. Lui a-t-il donné le coup de grâce ou s’en est-il simplement emparé ? Entier, altier, cocardier, il proclame dans son discours d’investiture : « Je crois aux institutions de la Ve République. » Profession de foi nantie, comme de bien entendu, de ce fameux balancement dialectique imprimant déjà la cadence d’un quinquennat prêt à marier tout et « en même temps » son contraire : le président Macron promet, dans la foulée, « un regain de vitalité démocratique ».
Voici donc la feuille de route : en marche forcée, tout en offrant une dernière chance aux retardataires. Il ne sera pas dit que ceux-ci auront été laissés sans un regard au bord du chemin. Ce chemin exigeant de l’élan mais de la protection, « de toutes les élites » à l’avenant « de la dignité de ce qui nous rassemble », des audacieux aussi bien que des oubliés, de l’avenir à embrasser comme des excès du cours du monde à corriger. Énergie, discernement, esprit de concorde autant qu’esprit de conquête ; les affaires sont les affaires, avec cependant un mot pour la culture et l’éducation, gages d’émancipation : voilà donc « une France qui sache inventer l’avenir ». Et sur laquelle le monde braque les yeux dans une attention planétaire de tous les instants, ainsi que le bramait déjà Charles de Gaulle lors de ses virées dans les tréfonds de la nation, de Cognac à Charleville-Mézières. Être regardés du dehors, n’est-ce pas déjà se sentir moins déclassés au-dedans ?…
Il y avait eu plus d’une heure de vide à combler, avant ce discours d’investiture, annoncé par le chant du cygne de Laurent Fabius – président du Conseil constitutionnel légitimement persuadé depuis des lustres que sa place eût dû être celle de cet impétrant qu’il traitait naguère, en un effet miroir lui échappant manifestement, de « petit marquis poudré ».
La télévision s’est donc appliquée à meubler, entre 10 h 05, lorsque le président Macron s’est éclipsé avec son prédécesseur, et 11 h 07, lorsque le président Hollande réapparut avec son successeur. Ce fut un festival. On parla chiffon à propos de la tenue pervenche de Brigitte Macron, objet de toutes les sollicitudes mielleuses et psychologisantes : « Des yeux comme ça, ça vous rend président. » Il y eut des considérations météorologiques : après la pluie vient le beau temps – qui se souvient encore des « lumières après les ténèbres » de Jack Lang en 1981, reprenant le « Post tenebras lux » des protestants fuyant les dragonnades de Louis XIV ?
Justement, le protestantisme est mis sur le tapis par dame télévision, qui voudrait que rien de ce qui est humain ne lui fût étranger : le président Macron, qui apporterait via le philosophe Paul Ricœur « la brique protestante qui manquait à la pensée française », devrait nous faire basculer dans la rectitude propre à l’Europe du Nord : c’en serait fini des costumes à l’œil, des emplois fictifs, des conflits d’intérêts, des fausses factures et tutti quanti ! Bien.
Meubler oblige à déraper : un sujet, entre racisme incognito et beaufitude assumée, nous révèle comment les correspondants étrangers, sur leurs petits écrans, écorchent le patronyme Macron, prononcé fautivement selon notre ouïe normative prompte à vouer aux gémonies les barbares qui baragouinent – clin d’œil inconscient à l’idéologie envahissante du Front national. Toutefois, meubler permet aussi de faire de la poésie sans le savoir. Le plan sur les fonctionnaires aux fenêtres du palais de l’Élysée, où une journaliste croit déceler des « lavandières », rappelle la mise en scène d’Il Campiello qu’avait signée Jacques Lassalle à la Comédie-Française, voilà une dizaine d’années.
Carlo Goldoni, « Il Campielo », mise en scène de Jacques Lassalle (Comédie-Française, 2006) Carlo Goldoni, « Il Campielo », mise en scène de Jacques Lassalle (Comédie-Française, 2006)
« Il y a parfois dans les images des symboles qu’il ne faut pas voir », décrète le sentencieux Laurent Delahousse à propos de la passation d’il y a cinq ans, lorsque pressé par son chef du protocole, François Hollande avait planté là Nicolas Sarkozy, sans autre forme d’adieu. Il y a cependant des symboles qu’il faut regarder en face : la force du surmoi monarchique, dont la télévision se fait le truchement. Les gloses – se voulant réflexions – sur le code nucléaire et le c
Vive Gérard Colomb et vive Macron !
Signaler RépondreSes technocrates sont une race de feignants qui coûtent un maximum à la collectivité. À quand la vraie transparence ? Chaque euros de dépensé devrait être comptabilisé et apparaître dans les comptes publIc et etre divulgué par les médias. Mais cà,c'est La VRAIE démocratie est on en est loin . Une pensée pour mr berregovoy qui a failli TOUS nous divulgué ,avant bizzarement de se suicidé,HEUM . Voila ,les gens honnêtes comme ils finissent ......
Signaler RépondreQu'il foute le camp de Lyon et vite..La ville ne s'en portera que mieux. Marre de ses méthodes autocratiques !! (dixit le maire de Villeurbanne)
Signaler Répondreben mon cher si tu n'es à LYON que depuis 5 ans, tu ne peux pas connaitre les dérives de celui que tu défends, qui est arrivé à un tel pouvoir (nocif) par le facisme sur les autres élus
Signaler RépondreTu ne sais peut être pas que la majorité des habitants de la Métropole ont élu aux dernières municipales des maires majoritairement à droite, à un près !
et que,comme par hasard, c'est un élu dit de gauche qui se trouve élu par les élus - pose toi la question
Et si tu es honnête et enfin renseigné, tu sauras que c'est par l'achat, par exemple du Maire de Ghassieu (qui avait vilipendé le maire de lyon pendant toute sa campagne, à qui on a offert une présidence de commission (à raison de 1600 euros par mois avec toutes les condescendances locales qui vont avec, notamment les places bobo du stade pour lequel il s'est opposé avant campagne) et qui, en total traitre de ses électeurs, se retrouve à aduler son CHEF, le père COLON
Collombitude, je ne vis sur Lyon que depuis 6 ans et franchement me demande comment un maire qui fait autant de mal à Lyon au vu de vos propos a pu être réélu autant de fois. Mais bon, suppose qu aux prochaines municipales vous allez vous présenter contre lui et vu que selon vos dires tous les lyonnais sont mécontents de lui. vous devriez avoir toutes vos chances de le détrôner. Bien entendu, ce que je suppose n'est valable que si vous faites parti des personnes qui agissent er non pas de ceux qui critiquent, se plaignent mais n'agissent jamais pour changer les choses ( et qui sont malheureusement ou pas d'ailleurs majoritaire en France)
Signaler Répondreun seul mot dans sa bouche, jusqu'à en devenir ridicule, c'est "rassemblement", alors qu'à lyon, il n'a procédé, très habilement c'est vrai, à la DIVISION PERMANENTE
Signaler Répondrejusquà dire, dans les assemblées communautaires,
taisez vous c'est moi qui ai le micro, donc tout ce que vous pensez je m'en balance et j'ai décidé que ceux qui ne sont pas d'accord seront honnis et je leur coupe leurs subventions de travaux pour leur commune et les démets (puisque je suis le chef) de leur présidence de commission par laquelle je les ai achetés
Pitié pas de Collomb,il a déjà fait assez de mal à Decines et aux lyonnais, quand il parle,il nous fait honte
Signaler RépondreAu tonton flingueur venu voir le petit jeunot:
Signaler Répondre" j 'ai pas entendu dire que le Gouvernement t'avait rappelé, qu'est ce qui t'a pris de revenir "?
" Non mais dis donc on n'est pas la pour beurrer les sandwichs "...