François Turcas a tout d’abord été interrogé sur la clause Molière de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait l’objet de critiques et de recours. Pour rappel, cette mesure vise à imposer aux ouvriers de parler français sur les chantiers publics de la collectivité pour lutter contre le travail détaché. "Cette clause est pour nous un des éléments qui permettra de mieux contrôler. Ce que nous reprochons aujourd’hui à ces travailleurs détachés, ce n’est pas qu’ils viennent ici. Nous avons quand même eu 650 000 chômeurs de plus depuis maintenant le quinquennat de François Hollande. On estime à 300 000 le nombre de travailleurs détachés si ce n’est pas le double. C’est une situation pour nous qui est catastrophique, surtout dans le transport et le bâtiment. On demande simplement un contrôle et que la loyauté soit respectée c’est-à-dire qu’un contrôle plus poussée qui devrait être mis en place en 2017 avec ces fameuses cartes de travailleurs détachés", a expliqué le président de la CPME.
Ce dernier a également eu l’occasion de donner son avis sur l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. "Il est jeune, il est intelligent. Alors pourquoi pas ! Dans tous les cas, on a évité le pire. Maintenant allons dans le meilleur", a assuré François Turcas qui souhaite, dans les premières mesures du nouveau président élu, "que le code du travail soit revu et que la loi El Khomri aille beaucoup plus loin".
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Et les travailleurs détachés français, envoyés à l'étranger, la CPME ne les défend pas !?
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