Guy Mathiolon a eu l’occasion de revenir sur une plaquette dont il est l’auteur et concernant les ETI, les entreprises de taille intermédiaire. "Il y a une définition qui a été donnée par l’Assemblée Nationale. Ce sont des entreprises qui font plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et qui ont plus de 250 salariés", explique-t-il.
"Les ETI sont les entreprises aujourd’hui qui créent de l’emploi, qui sont très ancrées sur leur territoire, qui sont leader en matière d’innovation et qui sont en règle générale très présente à l’international. Le problème essentiel de l’économie française est justement le fait que le nombre d’ETI soit beaucoup plus faible que dans les grands pays industriels", assure le PDG de SERFIM.
Concernant l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, Guy Mathiolon le voit plutôt d’un bon œil. "Il cite souvent les entreprises de taille intermédiaire. J’ai surtout rencontré les membres de son cabinet lorsqu’il était ministre de l’Economie. Il a une vraie proximité avec un organisme dans lequel je milite qui s’appelle le METIC, le mouvement des entreprises de taille intermédiaire, sur lequel on travaille sur l’amélioration de la transmission. Pour qu’il y ait plus d’ETI en France, il faut déjà garder celles qui existent".
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