Un millier de salariés ou ex-salariés du site RVI-Vénissieux engagent une procédure en justice pour obtenir un préjudice d’anxiété, sept mois après le classement "amiante" de leur usine. Selon l’APER, l’association de défense des victimes de l'amiante, "toutes ces personnes vivent sous l'épée de Damoclès du déclenchement d'une maladie liée à l'amiante".
Les premiers dossiers seront traités ce mardi à partir de 14h30 en audience de conciliation. Un rassemblement aura lieu vers 14h pour que les personnes concernées puissent "prouver leur détermination à faire valoir leur droits devant cette menace qui pèse sur leur vie".
Selon l’APER, "ce doit être la première fois en France qu'un nombre si important de salariés engage une telle procédure".