Opposées au PSG en finale de la Ligue des Champions, les Lyonnaises visent un deuxième triplé "coupe-championnat-Ligue des Champions" d’affilée. Un exploit qu’aucune équipe n’a jamais réalisé. Mais pour soulever ce troisième trophée de la saison, les Fenottes vont devoir se défaire d’un onze parisien revanchard. Il s’agit là de leur 3e confrontation en l’espace de trois semaines. Le match de championnat, puis la finale de la Coupe de France avaient tourné à l’avantage des Lyonnaises : "Ça a créé un climat plus serein pour aborder cette rencontre", confie Wendie Renard, la capitaine de l’OL. "Mais on sait que la vérité d’un match n’est pas celle d’un autre. Là, c’est une compétition encore plus belle. Il y aura plus d’impact, plus de rigueur, et ça va se jouer sur des détails. Il faudra rester concentrer jusqu’à la dernière minute", promet la défenseure.
Si l’engouement est différent, l’adversaire, lui, ne change pas : "Le compteur est remis à zéro. Elles vont vouloir nous mettre la pression en essayant de mettre le premier but. A nous de rester calmes, de bien démarrer ce match, de répondre dans l’impact, d’être conquérantes de suite. La clé, ce sera de jouer notre jeu et de gagner les duels", analyse la capitaine lyonnaise, qui veut être "récompensée de tout le travail effectué dans l’année".
C’est aussi l’avis de l’entraineur de l’OL féminin, Gérard Prêcheur : "L’objectif, c’est d’associer la capacité à exploiter le jeu adverse, à être présent dans le combat et à imposer notre jeu. Il faudra être aussi bon qu’elles dans le domaine physique et le domaine mental. C’est le jeu et l’état d’esprit qui feront la différence".
Ce jeudi soir, la pression sera clairement du côté des Parisiennes, qui doivent sauver une saison mitigée. Troisièmes du championnat, les filles de Patrice Lair ne sont pour l’instant pas qualifiées pour la prochaine Coupe d’Europe. Seule une victoire leur ferait obtenir le précieux sésame pour participer à la Ligue des Champions l’année prochaine.
"Des deux côtés, il y a des enjeux. Le nôtre est simplement plus positif", résume Gérard Prêcheur, pour qui ce match sera le dernier sur le banc lyonnais.