Après cette bagarre organisée une journée avant la demi-finale retour de la Ligue Europa, 11 supporters avaient été interpellés puis placés en garde à vue, dont dix de l’OL. Deux groupes d’une cinquantaine de personnes s’étaient retrouvés pour se battre. La "fight" n'a pas duré longtemps puisque la police est rapidement arrivée sur les lieux.
Ils n’ont été que quatre à être poursuivis par le tribunal pour « groupement en vue de la préparation de violences », selon Le Progrès. Le quotidien régional indique également le réquisitoire du procureur : « ils sont venus pour se battre (…) pourquoi la Justice s’en mêlerait après tout, puisqu’ils sont consentants et contents de se battre ? Parce que vous embêtez tout le monde et qu’il n’y a pas que vous. Parce que l’on ne vit plus au Moyen-Age ».
Le ministère public a requis de six à dix mois de prison avec sursis pour les quatre supporters. Le tribunal les a jugés coupable et a décidé de finalement ramener les peines à deux mois avec sursis pour trois d’entre eux et 3 mois pour le quatrième, car il avait un casier judiciaire.
Cette décision n’a pas été aussi simple à être prononcée, car les supporters lyonnais avaient été interpellés alors qu’ils quittaient les lieux de la rixe en voiture. Plusieurs éléments prouvaient, selon les enquêteurs, la culpabilité des prévenus : deux cagoules, un protège-dents et des messages par téléphones. Des preuves que leurs avocats se sont efforcés à démonter.