Le réalisateur hongkongais Wong Kar-wai est le prix Lumière 2017 ! Il succède ainsi à Catherine Deneuve. Son oeuvre la plus connue est In the Mood for Love pour laquelle il avait obtenu le César du meilleur film étranger en 2001. Il a récemment réalisé The GrandMaster. Wong Kar-wai a également été président du jury à Cannes en 2006.
Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière de Lyon, est revenu sur ce choix : "nous souhaitons que le Festival Lumière soit toujours plus universel. Wong Kair-wai est un des plus grands metteurs en scène contemporains. Même si son nom est moins connu que celui de Martin Scorsese ou de Pedro Almodóvar, dans le milieu du cinéma il est l'un des dieux vivants", a-t-il précisé.
Le directeur de l'Institut Lumière a ensuite abordé la réaction du réalisateur hongkongais lorsqu'il a appris la nouvelle : "il m'a envoyé une lettre qui témoignait de toute la modestie et de la grande fierté qu'il avait de recevoir ce prix. Il sait qui a été sacré avant lui et il en mesure l'importance", a-t-il ajouté".
Parmi les autres évènements de ce Festival Lumière 2017 du 14 au 22 octobre, l'oeuvre d'Henri-Georges Clouzot sera mise à l'honneur. L'intégrale de ses films en copies restaurées sera projetée en exclusivité mondiale.
Un hommage aux femmes avec Diane Kurys, réalisatrice lyonnaise de Sagan, et l'actrice américaine Tilda Swinton seront invitées.
Guillermo Del Toro, réalisateur fourmillant d'idées et de projets (Hellboy, le Labyrinthe de Pan, Pacific Rim) sera également l'un des grands invités de cette édition.
Le réalisateur français Gaspar Noé participera aux projections de 2001 l'Odyssée de l'espace pour les 50 ans du film de Stanley Kubrick.
Pour attirer davantage d'enfants, une grande séance du Roi Lion, le classique de Disney, sera organisée à la Halle Tony-Garnier le 15 octobre.
"C'est important pour les enfants pour qui, aujourd'hui, la première légitimité de l'image n'est plus le cinéma mais la télévision, les écrans vidéo ou les plateformes internet. Nous aimerions les initier à aller au cinéma car ce n'est pas le même souvenir, le même spectacle, le même plaisir", a expliqué Thierry Frémaux.