Anne Brugnera - LyonMag
Ce soir, vendredi 16 juin à 23h59, la campagne des législatives 2017 s’arrête définitivement. "C’est le dernier marché", sourit Anne Brugnera. Dit-elle cela avec des regrets ou du soulagement ? "La chaleur est pénible, mais je ne suis pas si fatiguée que ça par cette campagne, qui a été assez courte". Elle désigne de la tête un gigantesque poster du Président de la République destiné à attirer l’attention des passants : "Et puis IL m’aide bien".
A quelques mètres de là, Dominique Nachury sur le même marché, avec ses équipes et un bon reste de bonne humeur malgré les 10 000 voix de retard accumulées au premier tour, termine également sa campagne, un petit sachet de cerises à la main. Elle fait la liste des électeurs de droite qui lui ont manquée : "ceux qui considèrent que la présidentielle a été pipée et qui ne sont pas venus, ceux qui considèrent que le Président élu n’a qu’à se débrouiller tout seul, ceux qui pensaient que de toute façon je gagnerai…"
Difficile de voir dans cette élection, le remake de celle de 2012 au cours de laquelle Dominique Nachury à l’issue du premier tour, menait de 3000 voix contre la candidate PS Anne Brugnera. C’est bien le sentiment que tout a changé qui domine chez cette dernière devenue candidate En marche: "Cette campagne n’a rien à voir. Je suis En marche depuis un an, j’ai participé à la rédaction du programme, à toutes les étapes, il a fallu convaincre les gens au début mais maintenant tous les retours sont positifs".
La vraie fin de la campagne c’est ce dimanche à 20h00. Si elle est élue, Anne Brugnera se verrait bien s’occuper des questions d’éducation, pour valoriser l’expertise accumulée sur cette thématique en tant qu’adjointe à la Ville de Lyon, chargée de mettre en place les rythmes scolaires. Et Dominique Nachury ? "On verra dans six mois. Pour l’instant il y a des gens très amoureux de Macron. Mais je demande à voir comment cet amour va résister à l’usure politique". Souriante elle interpelle par son prénom une passante qui elle aussi a terminé son marché et lui rappelle ses devoirs civiques pour dimanche. Une campagne, même un peu folle comme celle-ci, se mène jusqu’au dernier moment.
La droite paie aussi son opposition stérile et politicienne pendant les 5 ans de Hollande. Elle n'a pour ainsi dire voter aucune loi, même celle où elle avait un accord sur le fond comme la loi travail ou la déchéance de nationalité. La droite a préféré mettre le gouvernement Valls en difficulté quitte à laisser le pays s'embourber avec. Et maintenant elle vient expliquer qu'il faut un garde fou face à Macron, une opposition constructive à l'Assemblée... Content que certains oligarques perdent leurs fiefs et soient amener à se remettre en question
Signaler Répondre