C’est au travers d’un mail que la supercherie s’est propagée, comme nous l’apprenait Le Progrès. À l’intérieur de celui-ci, deux documents. Le premier est une lettre, où l’auteur serait le président de l’association "La Croix Rousse verte". Il fait savoir à ses lecteurs que la Ville de Lyon a donné son accord, par délibération datant du 19 mai 2017, pour occuper provisoirement le terrain en friche sis aux 33, 33 bis et 35, rue Bon-Pasteur, dans le 1er arrondissement.
Le deuxième document n’est autre que la soit disant délibération de la Ville, autorisant l’occupation du terrain à partir du 15 juin et jusqu’au 15 septembre. Il est noté que l’accord a été donné pour faire selon le quotidien régional "la promotion et l’organisation d’événements à caractère culturel, festif et populaire." Problème, tout cela est faux comme a confirmé l’Hôtel de Ville qui n’avait également pas de conseil municipal, le 19 mai dernier.
Le lieu en question n’a surement pas été choisi au hasard par ces usurpateurs. En effet, il a déjà été occupé illégalement avant que sous les plaintes des riverains, la Ville de Lyon décide de détruire la maison squattée. Le terrain est depuis en vente et l’association Croix-Rouss verte n’existe pas.
Pour anecdote, cette fausse délibération a été signée de "François-Marie Arouet". Ce qui est le véritable nom de Voltaire.
"avant que sous les plaintes des riverains, la Ville de Lyon décide de détruire la maison squattée."
Signaler Répondrerectification : la plainte d'une riveraine. Les pendarts ayant reçu un gros appui des habitants et quelques milliers de signatures soutenants leur initiative.