À la rédaction du Progrès, c’est un peu la soupe à la grimace. Les journalistes sont lucides ; ils savent bien que le Crédit Mutuel ne continuera pas éternellement à éponger les pertes du quotidien lyonnais. Tant que Michel Lucas restait le patron incontesté de la banque, ils n’avaient pas trop de soucis à se faire. Qu’importe que les sociétaires aient souvent traîné les pieds quand il s’agissait de renflouer les finances du journal chaque année. Nul ne pouvait s’opposer au tout puissant patron dès qu’il s’agissait de financer sa danseuse.
Depuis l’année dernière, la situation a quelque peu évolué. Lucas a laissé son fauteuil de président ; son successeur n’est visiblement pas du genre à continuer à financer le tonneau des Danaïdes qu’est le groupe Ebra comptant neuf quotidiens à travers la France.
Désormais, c’est Philippe Carli qui est en charge de ce secteur pour la Banque. Les patrons des différents quotidiens, notamment Pierre Fanneau pour Le Progrès, sont directement sous ses ordres. Leur seul choix est de se soumettre ou de se démettre. Carli, qui a bossé au groupe Amaury et mené à bien la vente du Parisien, se donne quelques mois pour décider quelle doit être la stratégie de la banque vis-à-vis de son pôle media.
Toutes les options sont possibles, de la restructuration en interne à la vente de l’ensemble en passant par des cessions au cas par cas. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas question de continuer à voir tous ces journaux (à l’exception du Dauphiné Libéré) perdre chaque année des petites fortunes. En ce domaine, Le Progrès est loin d’être le plus vertueux. L’année dernière, son résultat d’exploitation a encore accusé un déficit de 8,6 millions d’euros. On devrait savoir d’ici quelques mois à quelle sauce va être mangé le quotidien lyonnais. Va-t-il être l’objet d’un plan social ? Va-t-il au contraire être vendu ? On murmure que le groupe La Montagne serait sur les rangs pour le reprendre. En fait, les deux hypothèses ne sont pas contradictoires. On peut tout à fait imaginer que le Crédit Mutuel lance son plan social avant de céder le titre.
Dans les couloirs du Progrès à la Confluence, on ne semble pas se faire beaucoup d’illusions. Une cinquantaine de journalistes pourraient être concernés par ce dégraissage à la sauce Carli. Reste que même si la vente était organisée en l’absence d’un plan social, de nombreux départs ne manqueraient pas d’intervenir au sein de la rédaction. Il existe en effet ce que l’on appelle dans la presse la clause de cession (souvent confondue avec la clause de conscience).
Quand un journal change de propriétaire, les journalistes ont la possibilité de partir en touchant l’indemnité de licenciement prévue par leur convention collective (un mois de salaire brut par année de présence jusqu’à 15 ans d’ancienneté). Or, ils sont aujourd’hui pas loin d’une cinquantaine de professionnels (sur un total de 260) qui approchent (ou ont dépassé) la soixantaine.
Au moment de partir à la retraite, rares sont ceux (hier et aujourd’hui) qui pourraient résister à toucher un tel chèque. D’autant que les sommes ainsi perçues constituent une indemnité et ne sont donc pas imposables.
Les journalistes du Progres sont des lambdas de gauche pour la plupart ét ceux la sont à virer d'urgence et ensuite ça ira mieux !!
Signaler RépondreQue d'erreurs et d' informations erronnées dans cet "article"
Signaler RépondreVos journalistes valent bien ceux du Progrès !
Philippe Carli a annoncé un plan de restructuration interne sur 3 ans pour tenter d'équilibrer les comptes.
Pour cela, passage au tout numérique et plus aucun investissement côté Print.
Il va donc de soit que les vieux journaleux pour qui la soupe est bonne vont devoir dégager rapidement puisqu'il ne sera aucunement question de clause de conscience avant 5 ans ni de plan de départ volontaire puisque' aucun plan social ne sera mis en place.
Le précédent ayant coûté beaucoup trop cher.
Au lieu d'écouter les rats qui hantent les couloirs de Confluence, investiguez les journaleux de Lyon Mag !
tiens un intello
Signaler RépondreVous en êtes encore au débat "droite / gauche" ?
Signaler RépondreVous n'avez pas compris comme la majeur partie des citoyens que tout ce qui compte, c'est la guerre économique ?
:o)
Droite ou gauche, vive le fric, mais... dans ma poche, pas dans celle du voisin !
(Pensée pour FAN CLUB qui croit que le CA se fabrique dans la cave de chaque acteur économique).
Il s'agit déjà de virer tous ceux qui sont à gauche !
Signaler RépondreGénial Post !
Signaler Répondrej'espère que le msg sera bien entendu par ces "gardiens de la loi de la concurrence" ! o:)
Bon débarras, ce journal ne sert à rien ainsi que ses journalistes. Aucune opinion, aucune enquête de fond, pas d investigation, de révélation. Ce "journal" est juste bon à servir la bonne soupe de notre magma d'élus depuis 30 ans sans les fâcher de peur de voir supprimer leurs quelques pages de pub payées par les collectivités locales c est à dire nos impôts. Seul Pierre Faneau a essayé de faire un peu bougé ce paquebot ivre avec le peu de pouvoir qu on lui concède. Stupefiant que les gentils sociétaire du crédit mutuel finance encore cette gabgie. Le Progrès devrait se reconvertir en musée car c est en revanche une très belle source d images.
Signaler Répondrela logique monétaire fait que pour protéger des intérêts monétaires, les articles de fond un peu critique, mettent en péril des recettes publicitaires,
Signaler Répondredonc, la "qualité" s'arrête rapidement.
(les rédac chefs préfèrent les articles sur les chiens écrasés et les accidents de la route bien larmoyants qui jouent sur les émotions plutôt que sur la réflexion).
D'autre part, les articles de fond, pour un même "remplissage", prennent plus de temps aux journalistes, donc, on fait du copier coller de l'AFP parce que c'est plus "rentable".
La compétition lorsqu'elle est à "armes égales", pourquoi pas. Et encore, je préfère l'émulation à la compétition qui fait un classement bien souvent masturbatoire qui n'entraîne également souvent, que tricheries (voir dans le sport et dans l'économie).
Et dire que vous dites tout ça pour masquer entre autre, le fait que les débats organisés par le PROGRES lors des législatives, sont "truqués" en invitant que les candidats qui leur plaisent...
:o)
la logique monétaire c'est de garder les meilleurs pour plus de qualité et de productivité sinon le journal ne se vend plus!!! se débarrasser des bons ne dure qu'un temps avec des conséquences à moyen terme :l 'esprit de compét qui vous dérange a pour but de répondre aux besoins des lecteurs sous peine de désaffection et donc d'inutilité d'un journal:votre monde garderait tout le monde y compris les nuls ,on s'en doute (la gabegie assurée)..
Signaler RépondreVous avez demandé cela au pseudo "médiocre" auquel je répondais lorsqu'il écrit : Ils ont raison de virer les mauvais et de garder les mediocres !
Signaler Répondre?
:o)
des preuves?
Signaler RépondreIls virent peut-être au contraire ceux qui ne sont pas assez "carpette" ?
Signaler RépondreIls ont raison de virer les mauvais et de garder les mediocres !
Signaler Répondrede moins en moins de lecteur papier et ce n'est que le debut . le joirnal papier sera bientot au musee tout comme les bains douche et la cabine telephonique (si si cela a bien existé....)
Signaler Répondrene confondez pas "aigreur" et réalité cynique :)
Signaler Répondreattention on va vous traiter de Melenchon si vous osez critiquer les medias.
Signaler RépondreOn lui a assez reproché, il s’avère finalement que tout le monde est d'accord avec lui. Oh l'hypocrisie !
Bravo !!
Signaler RépondreAujourd'hui, ces pratiques ont à vomir.
On demande toujours aux mêmes de payer la facture, et on comprends mieux leur neutralité, pour vivre heureux, vivons cachés, tel est leur adage.
Allez, qu'ils aillent "sentir" l'odeur de la vrai vie.
s'ils sont virés, ces journaleux (et le mot est bien modéré quand on connait les loulous !) ce sera tout cela de moins en avantages fiscaux à faire supporter par leurs concitoynes
Signaler Répondreparce que, vous savez, ces gens là sont des privilégiés, non seulement leurs torchons de journaux touchent des subventions de l'Etat comme c'est pas possible pour ne dire que des âneries de propagande, mais en plus, ils soustraient un montant forfaitaire de 7100 euros par an sur leur revenu fiscal, en plus de se faire rembourser leurs frais professionnels
http://democratieliberale.over-blog.org/article-niches-fiscales-des-journalistes-109351953.html
Toute cette aigreur :|
Signaler Répondre"Le progrès",
Signaler Répondrele journal qui interdit à la majeur partie des "candidats aux élections législatives" de participer aux débats qu'il organise ?
Ben... a force de faire "carpette", on voit ce que ça donne ! :o)
Tant pis pour vous les gars !
Et puis... vous servez un système économique, donc, la loi de la concurrence dont vous êtes les gardiens, doit s'appliquer. :o)
bon debarras quand on voit le nombre de journalistes et le resultat sur le papier c'est pas 50 mais beaucoup plus qu'il faut virer(pour emettre des communiques de l'AFP sans les verifier n'importe qui peu le faire) depuis des annees ils se payent sur nos impots pour en plus manipuler l'info c'est pas trop tot, nous dans l'industrie on peut pas etre en perte des annees...
Signaler Répondreen plus nantis jusqu'au bout 1 mois brut pour 1 an d'anciennete pas imposable c'est honteux et el plus ils se permettent de dire ce que l'on doit penser ou voter...
apres le nettoyage des politiques c'est autour des journalistes tous de connivence
vous devriez vous réjouir pour une fois que les journalistes parlent de ce qu'ils connaissent.
Signaler RépondreUn article de 3 lignes quand les faits concernent des gens non journalistes même s'ils sont en grave danger.
Signaler RépondreUn article d'une page avec moult détails quand quelques journalistes risquent de perdre leur emploi.
2 poids 2 mesures
...bof.....depuis le temps qu'on dit que le progrès est à la botte des nantis.....
Signaler Répondreet en plus, ironiquement, tout le monde dit "si c'est vrai, c'est dans le progrès ".
allez, à leur tour de connaitre les joies de l'inquiétude des lendemains, après les avoir maintes fois écrits, ils vont les subir.