Voilà maintenant plusieurs mois que les personnels du collège des Gratte-Ciel Môrice Leroux à Villeurbanne font part de leurs inquiétudes quant aux conditions d’étude pour l’an prochain. En effet, la classe de 4ème dépasserait le seuil des 30 élèves maximum. Outre le problème de sureffectif, les manifestants réclament aussi « la prise en compte des besoins spécifiques des élèves dont la scolarité présente des risques » et demande la mise en œuvre "des moyens nécessaires à leur réussite".
Après une grève en février et en mars, l’ancien DASEN du Rhône (Directeur Académique des Services de l’Education Nationale) avait demandé aux personnels de faire preuve de patience, promettant des évolutions quant à la situation.
Aujourd’hui, la DASEN du Rhône "campe sur ses positions en refusant de prendre en considération les spécificités du public scolarisé au collège", selon les manifestants.
En plus de ça, l’école temporaire Rosa Parks, installée en 2016 sur le terrain de l’établissement, devrait être supprimée contrairement à ce qui avait été annoncé par l’ancien DASEN du Rhône en 2017. La situation ne semble donc pas s’améliorer ce qui provoque un "mépris pour les élèves et les personnels ! ", témoignent les grévistes.
Ce mardi, après la première nuit d’occupation du collège qui a été soutenue par des parents d’élèves, la direction a fait parvenir une lettre de convocation au brevet. Cette dernière stipule que tout le personnel est convoqué sur les deux jours et ce sur tous les postes, de la surveillance des salles au secrétariat. Les personnels perçoivent cette convocation comme une "pitoyable tentative de briser la grève" et maintiennent l’occupation et le mouvement de grève.
Pour débloquer les tensions, les grévistes invitent leur hiérarchie à "revoir leurs propositions en tenant compte de la lourdeur des effectifs prévus l’année prochaine et des difficultés d’un grand nombre d’élèves".
La tension sur les effectifs est extrême dans tous les collèges villeurbannais. On construit à tour de bras dans la commune sans prise en compte de la situation par la Métropole ni par la DSDEN (et non DASEN qui désigne la personne du directeur académique).
Signaler RépondreCourage, ne lâchez rien !
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