Une étude coordonnée par le laboratoire de géologie du CNRS de Lyon tend à montrer que certaines espèces auraient eu tendance à couver leurs œufs.
Une équipe de chercheurs franco-chinoise a découvert une méthode permettant de déterminer comment les espèces de dinosaures, en particulier l’oviraptor, prenaient soin de leur progéniture, il y a plusieurs dizaines de millions d'années. Une découverte réalisée à partir de l’étude d’embryons fossilisés. Les chercheurs sont également parvenus à calculer à quelle température ces embryons se sont développés dans leurs coquilles afin de déterminer avec précision quelle était la stratégie utilisée par l’espèce pour amener ses œufs jusqu’à l’éclosion. Les résultats montrent que les œufs se développaient entre 35 et 40 degrés, confirmant la thèse selon laquelle l’animal à sang chaud couvait les œufs.
L’hypothèse va désormais s’étendre à d’autres espèces, comme le diplodocus, sans doute trop lourd pour couver sa progéniture.