Venant d’Europe Ecologie les Vert, du parti de Gauche et de la Nouvelle Donne, les huit élus de RCES sont bien déterminés à faire entendre leurs voix, lors de l’assemblée plénière de ce jeudi. Notamment en votant contre le compte administratif de 2016. Pour eux, ce dernier a détruit près de 1 500 emplois, alors que la hausse d’investissement n’en a créé que 416. Par ailleurs le mouvement met en avant que la Région a versé moins de cinq euros par habitant dans des villes comme Vichy, Annemasse ou encore Ambérieu, contre 30 euros à Aubenas, et plus de cinquante euros au Puy-en-Velay, ville dont Laurent Wauquiez était maire. "Nous avons un rôle de lanceur d’alertes, nous voulons montrer du doigt les subventions qui peuvent paraitre louches, cependant nous n’empiétons pas sur les plates-bandes de la police, ce n’est pas notre rôle", insiste Corinne Morel Darleux élue RCES dans la Drôme.
Dans cet objectif le mouvement a aussi dénoncé, la subvention de 50 000 euros à l’UNI (Union National Interuniversitaire). Un an après, les élus demanderont ce jeudi lors de l’assemblée, le bilan de cette subvention.
La culture et l’écologie en avant
Le mouvement RCES a aussi déposé huit recours durant l’année 2016 et 2017. Parmi ces derniers il y a celui contre le financement de l’A45 déposé en septembre dernier, pour violation du droit d’information objective des conseillers régionaux. "Nous voulons remettre l’environnement à sa juste place, pendant le mandat de monsieur Wauquiez il y a eu de nombreuses associations environnementales qui ont dû fermer. L’association FRAPNA a perdu 17 personnes", explique Fatima Parret, élue RCES Puy de Dôme.
Le rapport modal est aussi dans la ligne de mire du mouvement. En effet, pour ces derniers ce rapport est "vide et n’amène à rien", insiste Jean-Charles Kohlhaas élu RCES dans le Rhône. "Nous avons donc décidé d’amender le texte pour utiliser la ligne de fret existante et créer une plateforme de chargement à Ambérieu."
Pour ce qui est de la culture le mouvement compte dénoncer, ce qu’il pense être du clientélisme. Notamment par rapport au doublement des subventions du festival Jazz à Vienne alors que d’autres structures grenobloises sont en liquidation judiciaire pour manque d’aide régionale. "Au final Laurent Wauquiez voulait le titre de président mais pas la fonction", déclare Corinne Morel Darleux.
Merci de corriger l'orthographe du pigiste.
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