Tant pis pour les soldes. Débutée ce mercredi, cette période tant attendue des consommateurs est marquée par une grève du personnel de la boutique de prêt-à-porter Hollister du centre commercial de la Confluence.
En cause, des conditions de travail qui deviennent de plus en plus compliquées pour les salariés. Ouverte en 2013, la boutique est passée de 250 employés à son ouverture à une cinquantaine aujourd'hui. La dose de travail est donc logiquement devenue astronomique pour le personnel.
De plus, les travailleurs souffrent d'erreurs logistiques fréquentes qui détériorent encore un peu plus les conditions.
Dernier point d'achoppement : les salaires. Alors que des primes sur objectifs existent bel et bien, celles-ci sont réservées aux directeurs et aux managers, a expliqué au Progrès Raad Hanimochy, représentant syndical de l'enseigne.
Face à la gronde, la direction de la boutique s'est montrée peu compréhensive, en proposant notamment à certains salariés de remplacer les grévistes.
Le mouvement, qui pourrait se poursuivre au vu de la position de la direction, devrait s'étendre à l'ensemble des boutiques Hollister et Abercrombie & Fitch (propriétaire de la marque) de France.
Rappelez nous, il faisait comment pour financer son "revenu universel" ?
Signaler RépondreDans les pays où ça existe, les revenus viennent de l'exploitation du pétrole ou d'autres ressources naturelles...
En France ?
Oui, Hamon est le seul à avoir cette vision dure, mais assez réaliste je crois, de notre future société
Signaler RépondreIl est malheureusement arrivé une génération trop tôt, peut être deux...
Et surtout il est arrivé après le pire président qu'il était possible d'imaginer, sans ambition, sans vision. Le néant absolu
Benoit Hamon ne mérite pas ce qui lui est arrivé.
J'espère qu'il pourra nous revenir vu qu'il est encore jeune et que ses idées sont incontestablement des idées d'avenir (en dehors de tout clivage politique)
250 SALARIES Y a une erreur c'est une boutique de vêtements pas l'usine !
Signaler RépondreVu la taille de la boutique y a pas besoin d'être 50 c'est fou !
boycott !
Signaler Répondreabercrombie et fitch marques de bobos pour mieux exploiter
Signaler Répondrenext
"............En cause, des conditions de travail qui deviennent de plus en plus compliquées pour les salariés. ............."
Signaler RépondreHa merde... encore le fric derrière ces prises de tête ???
M'enfin ! c'est fou cette histoire ! :o)
Vive la rentabilité qui pousse à écraser l'humain et son environnement ! :o)
C'est vrai. Il n'y a que les politiciens malhonnêtes qui parlent de l'importance de 'créer' de l'emploi. Pour l'employeur, ses salariés ce sont des charges lourdes et pénibles qui ne font que ronger les profits à la fin d'une exercice de travail.
Signaler RépondreBenoît Hamon n'a pas gagné, mais il avait la lucidité d'évoquer l'évaporation de l'emploi avec son idée utopique d'un salaire de base pour tout le monde. Malheureusement, les tendances nihilistes aux Etats-Unis nous montrent un avenir sombre : faites en sorte que les gens tombent malade vite (retour des mines du charbon) et meurent avec certitude lorsque la couverture de santé sera retirée.....
Il n'y a pas que le commerce
Signaler RépondreC'est le travail au sens large qui disparait
Qu'on ait la volonté ou pas pour lutter conte ce phénomènes ne change pas grand chose à mon avis
Un magasin, son stock et son personnel couteront toujours plus cher qu'un entrepôt automatisé
Demain, ce seront les transports (avions, trains, bateaux...), après demain, les cours de fac (plus de problème de place dans les amphis) et un peu plus tard la médecine, les prises de sang, et même le psy auquel on aura recours avant de mourir d'ennui
Bref, le monde du travail est plié. Ce n'est qu'une question de temps
C'est pareil partout, le commerce. Les patrons se fient des conditions du travail des salariés, exigeant toujours plus sans avoir rien à proposer en contrepartie pour motiver les troupes. Au contraire! c'est marche ou crève aujourd'hui. Méfiez-vous et regardez à l'autre côté de l'Atlantique où les magasins ferment partout et Amazon lorgne le créneau des produits alimentaires. Bientôt nous nous utiliserons le verbe 'amazoning' pour désigner 'faire les courses', il n'y a pas de volonté pour arrêter le rouleau-compresseur qu'incarne Amazon dans notre société aujourd'hui.
Signaler RépondreEt oui, l'arrière boutique des soldes.
Signaler RépondreDommage pour ces salariés d'avoir des patrons aussi imbus de leurs conditions.