Les fidèles de Gérard Collomb étaient là pour discuter de l’avenir ; de l’élection prochaine de Georges Képénékian comme maire de Lyon ; et surtout de la désignation de Richard Brumm au poste de premier adjoint. Si le choix du premier ne pose pas de problème, on ne peut pas dire la même chose pour le second. Habituellement, ce genre de réunion se déroule dans le calme. On n’entend que rarement ceux qui, quelques instants plus tôt dans les couloirs, se montraient les plus vigoureux.
Cette fois pourtant, plusieurs se sont laissés aller à dire tout haut leur opposition au choix du boss. Il est vrai que Georges Képénékian lui-même avait donné le ton en expliquant "regretter" la décision de Gérard Collomb en faveur de Richard Brumm. Un choix auquel il s’empressait aussitôt de se rallier courageusement par "fidélité", rappelant que le choix de l’actuel adjoint aux Finances, qui se revendique de droite, se justifie par le fait "qu’on a besoin d’un certain électorat". Visiblement, tout le monde a compris sans qu’il soit besoin de préciser plus avant quel est ce '"certain électorat" qui, il est vrai, s’est montré particulièrement bienveillant avec le macronisme pour les élections législatives...
L’adjointe aux Affaires sociales Zorah Ait Maten lui a emboîté le pas pour s’offusquer que la place stratégique de premier adjoint soit confiée à "un sarkozyste". Qu’importe que l’intéressé ait plutôt soutenu Alain Juppé au moment des primaires de la droite. Pour notre élue socialiste du 7e arrondissement dont on connaît le tempérament belliqueux, c’est le genre de péché originel que rien ne pourra jamais effacer. D’autant que pour la socialiste "canal historique" qu’elle est, c’est une façon d’affirmer sa différence avec le macronisme qui n’est déjà guère sa tasse de thé. Pour une fois, les excès de langage de Zorah Ait Maten ("rien à foutre si je suis virée") n’ont pas découragé ses collègues. Pas plus que son ultime intervention qui semblait totalement contredire la première.
À sa suite, c’est Roland Bernard qui est monté au créneau pour affirmer haut et fort que le poste de Premier adjoint devrait beaucoup plus revenir à Jean-Yves Sécheresse. Tout le monde sait que Roland Bernard et Richard Brumm ne sont pas à la veille de partir en vacances ensemble. Oubliant que la politique menée est celle voulue par Collomb, le premier reproche à l’adjoint aux Finances de serrer les cordons de la bourse et de couper certaines subventions au nom de la recherche des fameuses marges de manoeuvre.
À ce moment-là, les regards se tournent vers l’adjoint aux Sports Yann Cucherat qui est "blanc comme un linge". De son côté, Robert Reche, le chef de cabinet de Collomb, ne semble pas beaucoup plus à l’aise. Difficile d’ailleurs de le reconnaître tant il s’est affaissé sur son siège. Du coup, on oubliera de lui demander son avis, ce qui semble parfaitement lui convenir.
Quant à David Kimelfeld, il joue de malchance ; il doit quitter la réunion avant d’avoir pu donner son avis. D’autres occupations l’appellent d’urgence ailleurs...
En tant que président du groupe des élus socialistes et apparentés, Jean-Yves Sécheresse est à son tour intervenu. Lui aussi a du mal à avaler la pilule Brumm. Regrettant au passage que Georges Képénékian n’ai pas su résister à Gérard Collomb, il a lâché sans rire : "Tu aurais pu dire que tu ne voulais pas de Brumm et annoncer que tu refusais le siège de maire si on voulait quand même te l’imposer".
Cette zorah ait maten me sort par les yeux j'en entends parler de tous les côtés entre son intervention pour la fermeture des bains-douches dans le 1er arrondissement de Lyon ainsi que s'est plainte envers la police et ses refus pour d'aider les plus précaires notamment au niveau du logement. Je ne sais pas ce qu'elle fout là mais il faudrait foutre ce vieux machin à la retraite!!! En plus elle est tout le temps en train de parler des popolitiques qui détournent des fonds mais elle elle fait quoi?
Signaler RépondreLes macronistes ont choisi leur camp, ils n'ont plus rien à faire au parti socialiste!
Signaler RépondreBelle salade ! Tous ces politiques !
Signaler RépondreLes ordres de Sa Collomberie sont bons pour exécution.
Signaler RépondreRompez !