Des résultats qui se veulent rassurants, car "aucune protection testée ne favorise la croissance et la production de la toxine", alors que 20 cas sont recensés chaque année. Le choc toxique semble donc résulter d’un défaut d’information des utilisatrices.
Lors de l’étude, les chercheurs ont choisi de tester les marques les plus utilisées ainsi que des tampons ayant des compositions différentes et ont essayé de reproduire les conditions de culture se rapprochant le plus de celles du vagin avec peu d’oxygène. "Contrairement au tampon Rely® retiré du marché dans les années 80 aucun dispositif vaginal ne stimule la production de la toxine TSSTT-1 qui déclenche le choc toxique. Certains tampons ont même un effet protecteur. Cet effet est principalement lié à leur structure et de façon plus faible à leur composition : la densité de fibres semble jouer un rôle majeur. L’équipe n’a pas observé de relargage par les tampons de produit ayant un impact sur le staphylocoque", précisent les chercheurs.
Cependant, l’étude montre que les coupes menstruelles, "en ayant un diamètre plus important que les tampons, elles permettent une arrivée d’air et donc d’oxygène plus importante et favorisent plus la croissance du staphylocoque et la production de la toxine. Les règles d’utilisation des coupes menstruelles doivent s’inspirer de celles des tampons. Ne pas les porter la nuit pendant son sommeil et le jour plus de 6 heures", est-il rappelé.
Pour affiner son étude, l’équipe de recherche des HCL lance une grande enquête pour le bon usage des tampons et autres coupes menstruelles. Le centre de référence du Staphylocoque a besoin de données sur l’utilisation des tampons ainsi que sur l’éducation données aux femmes sur le sujet afin d’identifier comment améliorer les pratiques. Toute femme "voulant aider au bon usage des protections périodiques" peut participer à cette nouvelle enquête sur le site de l’université Lyon 1.
Les tampons usagés des usagers ? ????
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