"C’est beaucoup d'émotions. Je n’ai pas encore tout à fait atterri. C'est un grand évènement pour moi, pour ce que je suis et ce que j'ai fait, pour toute mon histoire aux côtés de Gérard Collomb. C'est une fidèle amitié, on n'est pas juste potes, c'est basée sur des engagements, des batailles contre l'injustice. Nous avons un socle solide dans notre relation", a réagi Georges Képénékian, souhaitant balayer "toutes ces remarques qui disent qu'il (Gérard Collomb ndlr) va (le) piloter".
"En chirurgie, quand un maître vous forme, on le quitte. Mais on revient régulièrement lui présenter un dossier qui nous fait problème parce qu'il faut écouter la voix d'un maître. Je pense que j'appliquerai en politique ces mêmes principes. On n'a pas le bon regard sur ce que peut être le compagnonnage en politique", a poursuivi Georges Képénékian.
"Nous échangerons (...) mais le patron désormais c'est Georges Képénékian", nous avait glissé auparavant le ministre de l’Intérieur.
Il reste encore du chemin à parcourir pour Georges Képénékian avant d’acquérir la même popularité que son prédécesseur. "Je vais gagner leur cœur en faisant mon travail, en étant présent. J'ai le côté médical qui m'a fait rencontrer beaucoup de gens. La reconnaissance vient quand on se met au boulot, c'est comme ça que Gérard Collomb a gagné ses titres", a concédé l’intéressé.
Félicité mais aussi interpellé par l’opposition, Georges Képénékian a promis de la "cohérence. On n'est pas là à faire des coups de barre à 180°, on a un solide pacte avec la majorité du conseil municipal, une vraie complicité avec la Métropole de David Kimelfeld, nous inaugurons un nouveau fonctionnement avec le maire et le président qui ne sont pas la même personne. Il faudra beaucoup plus de dialogue pour prendre les bonnes décisions".
Mais sur la fameuse application de la loi PLM, avec notamment Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement, qui réclame davantage de pouvoir, Georges Képénékian s’est montré assez ferme : "C'est une vieille rengaine. Si on considère que les 9 arrondissements valent autant que les communes de la Métropole, on supprime la Ville de Lyon ! Ca devient bizarre. (...) Si on dit que chaque arrondissement vit sa vie, je caricature un peu, il y a un vrai problème. C'est une question qu'on aura à débattre mais on ne peut pas demander un truc et son contraire".
Titre honteux qui met entre guillemets une citation modifiée.
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