"Nous aurons une opposition ni stérile ni systématique. Nous continuerons à voter contre ce qui n'ira pas dans l'intérêt des Lyonnais. Comme les augmentations d'impôts ou la réforme des rythmes scolaires. Au bout d'une quinzaine d'années de mandat, Gérard Collomb avait pris des aises et n'avait pas toujours beaucoup de respect ou de bienveillance pour son opposition. (...) J'ai demandé au nouveau maire de Lyon à ce qu'il mette en place une gouvernance plus apaisée et plus respectueuse de chacun des élus qui représentent les Lyonnais", nous a confié Stéphane Guilland.
"Je pense que l'ombre de Gérard Collomb planera toujours, que ce soit à la Ville ou à la Métropole. C'est compréhensible. (...) Il part avec regret de Lyon, il aura du mal à couper le cordon. Pour Georges Képénékian et David Kimelfeld, qui n'ont pas été élus sur leur nom, ils resteront les successeurs de Gérard Collomb. Mais je ne demande qu'à être surpris et qu'ils puissent s'émanciper en modifiant le mode de gouvernance. Je ne pense pas qu'on ait de grosse surprise sur la politique en général", estime l'élu Les Républicains du 8e arrondissement de Lyon.
Sur le cas Michel Havard, qui avait décidé de voter pour David Kimelfeld (LREM) plutôt que Véronique Sarselli (LR) à la Métropole de Lyon, Stéphane Guilland s'est voulu rassurant : "Nous sommes 12 dans le groupe, et j'ai eu 12 voix. Pour moi, il n'y a aucun souci. (...) Je pense que l'unité du groupe existe".