L'occasion pour le ministre de l'Intérieur de monopoliser la parole durant 15 minutes pour un discours à sa gloire après 16 ans de mandat. Il s'est également confié à LyonMag en quittant la séance pour rallier Paris.
"C'est toujours un moment émouvant quand on passe le relais. Un moment intense que l'on vit avec tout son coeur. J'adore cette ville, j'aime les Lyonnais. C'est donc difficile. Mais nous avons travaillé avec Georges Képénékian depuis 2008, on se connaît, nous sommes amis, je sais que nous avons la même vision que moi pour la ville. Les Lyonnais peuvent lui faire confiance comme ils m'ont fait confiance", a indiqué Gérard Collomb.
A nouveau très ému lors du conseil municipal, Gérard Collomb ne compte pas tirer un trait sur Lyon : "Je reviens déjà vendredi pour assister au conseil syndical du Sytral. Je serai toujours présent dans cette ville, je n'abandonne pas les Lyonnais. Mais je suis le ministre de l'Intérieur de la France, mais chacun a ses racines. Lorsque le Président de la République évoque les siennes, il le fait toujours avec beaucoup d'émotions. Il en va de même pour moi".
Georges Képénékian n'était pas encore élu que déjà on le présentait comme une marionnette de Gérard Collomb, voué à prendre ses ordres depuis Paris, comme il l'a fait avec le choix polémique de son premier adjoint Richard Brumm, dicté par le ministre de l'Intérieur.
Mais Gérard Collomb le promet, il lâche les rênes : "Le patron c'est le maire de la ville. Mais nous échangerons parce qu'il y a tout l'acquis, un certain nombre de choses sur lesquelles il souhaitera s'entretenir. Mais le patron désormais, c'est Georges Képénékian".
curieux; le grand public ne connait pas ce monsieur !
Signaler RépondreD'accord avec vous.
Signaler Répondreun maire élu par ...personne!!!
Signaler RépondreEt que les élus ne sont pas nos patrons mais nos représentants.
Signaler RépondreMais pour ces ce genre d'élus de carrière, l’intérêt général, ca fait longtemps qu'ils n'en ont rien à secouer. Tu m'étonnes qu'on en a plus rien à faire de leurs petites postures.
Et plus personne pour parler de l'abstention, maintenant que la fête électorale est passée.
Heureusement que le patron dit qui est le patron.
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