Ils avaient, à l'aide des câbles de leur téléviseur, mis le feu. S'intoxiquant au passage avant l'intervention des surveillants et des pompiers. Ils ont reconnu les faits après être sortis de l'hôpital, sans que l'on ne sache encore avec certitude s'ils s'étaient concertés.
Un troisième détenu âgé de 16 ans n'a pas encore pu être entendu. Lui aussi pyromane, il avait été plus grièvement intoxiqué et reste à l'hôpital. Son pronostic vital n'est toutefois pas engagé.
L'enquête ouverte pour destruction volontaire de biens par incendie se poursuit.
Les sinistres avaient ravagé les trois cellules de l'EPM, obligeant les surveillants à évacuer une partie des détenus mineurs. Et l'intervention d'une trentaine de pompiers pour venir à bout des flammes.