Il est 21 heures ce dimanche à Ouagadougou, lorsque "trois hommes sont arrivés à bord d’un 4 × 4, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu". C'est ce qu'a déclaré à l'AFP un serveur du restaurant visé par une attaque terroriste lors de laquelle 18 personnes, dont un Français, ont trouvé la mort.
Les condamnations de cet acte sont bien entendu unanimes. À Lyon, le maire de la Ville Georges Képénékian, le président de la Métropole David Kimelfeld et Max Vincent, maire de Limonest et conseiller délégué en charge de la coopération décentralisée, ont décidé de s'unir pour apporter leur soutien aux Burkinabés et aux proches des victimes. Ils ont rédigé un courrier adressé à Armand Béouindé, maire de la capitale du Burkina.
Dans cette lettre, les trois hommes se montrent solidaires des personnes touchées par "ces ignobles attentats." Et de poursuivre : "Nous demeurons impuissants face à ces actes d’une grande lâcheté, qui touchent aujourd’hui tous les pays et qui essayent de déstabiliser nos valeurs universelles, mais voulons affirmer que les auteurs de ces actes ne réussiront jamais à ébranler nos valeurs de paix, de solidarité et de fraternité."
Ouagadougou et Lyon ont en effet tissé des liens étroits au fil des années. Depuis 1994, les deux villes sont engagées "dans un partenariat de renforcement des compétences politique et technique de la ville de Ouagadougou en soutenant depuis plus de 20 ans des échanges d’expériences, de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage dans des domaines jugés prioritaires par les autorités ouagalaises", rappellent les services de la Ville de Lyon.
ces deux-là respirent la franchise.
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