Les recherches se poursuivent dans le secteur, d’autant que la végétation autour de la salle polyvalente de la commune est dense, et qu’il y a des points d’eau, a précisé Dietlind Baudoin.
L’ensemble des personnes présentes au mariage ont été entendues, mais de nouvelles auditions ont été menées : "une autre soirée avait lieu le même soir dans la salle paroissiale, située à 350 mètres de la salle polyvalente", a expliqué la procureure, avant d’ajouter : "Une troisième soirée se déroulait aussi dans un bar, à 500 mètres de là où avait lieu le mariage".
En tout, 250 personnes ont participé à ces trois soirées. Dans le même temps, des photos et des vidéos prises lors de la soirée du mariage ont été saisies et sont actuellement étudiées par les enquêteurs.
Des fouilles ont également été réalisées au domicile du gardien de la salle des fêtes. "Il s'agit de fermer toutes les portes. Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives", a commenté Dietlind Baudoin.
Si la piste de l’accident n’est pas écartée, la piste criminelle est aussi étudiée car les équipes cynophiles, venues de l’Ain, de l’Isère et du Rhône, perdent la trace de la fillette sur le parking : "Ils ont marqué sur une piste qui se restreint au parking extérieur de la salle des fêtes". Cela laisse penser que l’enfant serait monté dans une voiture.
L’appel à témoins lancé dimanche pour retrouver Maëlys est toujours en vigueur. La petite fille mesure 1,30 mètre, pèse 28 kilos, a la peau mate, les yeux marrons et les cheveux châtains. Elle était vêtue au mariage d’une robe sans manches et de nu-pieds de couleur blanche.