"Mettre l'accent sur l'acquisition des fondamentaux". Tel est l'objectif de l'Éducation nationale pour cette rentrée. C'est ce qu'a expliqué ce jeudi Françoise Moulin Civil, rectrice de l'Académie de Lyon. Lors d'une "conférence de presse absolument rituelle", cette dernière a réaffirmé les orientations décidées par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation.
C'est une "rentrée sous le signe d'une évolution démographique qui se confirme dans le premier degré comme dans le second", a insisté la rectrice. Dans l'Académie, ce ne sont pas moins de 6 951 élèves supplémentaires qui devraient faire leur rentrée, dont 2 455 en primaire et 4 496 dans le secondaire (selon les estimations du rectorat). Une forte augmentation du nombre d'écoliers qui n'a pas manqué d'inquiéter les syndicats. Certaines classes pourrait approcher des 40 lycéens ou dépasser les 30 collégiens. Une situation intenable étant donné la pénurie de recrutement, notamment dénoncée par le Snes-FSU.
Mais malgré cette évolution, l'Académie est parvenue à maintenir l'objectif du très contesté dédoublement des classes de CP dans les réseaux d'éducation prioritaire renforcé (REP+). Ou du moins en grande partie. Dans les trois départements qui composent l'académie, pas moins de 228 classes de CP ont été dédoublées pour ne compter plus que 12 élèves au lieu de 24. Cela représente 100 % des classes en REP+ dans l'Ain, 91 % dans la Loire et 81 % dans le Rhône. Mais "là où les locaux ne permettaient pas de dédoublement, notamment dans l'est lyonnais où il y a le plus de concentration de l'éducation prioritaire, on a installé du co-enseignement. Il y aura ainsi deux enseignants à temps complet pour des classes qui restent à 24 élèves", a détaillé Françoise Moulin Civil.
C'est donc une "attention toute particulière qui est portée aux plus fragiles" et qui vise à réaffirmer cette nécessité de l'acquisition des fondamentaux dès le plus jeune âge. Mais au-delà de cet aspect, l'Éduction nationale et le rectorat de Lyon souhaitent "travailler à ce que l'école soit toujours plus bienveillante et ouverte sur le monde", selon la rectrice. Ce qui passe par d'autres mesures.
La scolarisation des enfants en situation de handicap est ainsi à nouveau dans les priorités, au même titre que la sécurisation des établissements scolaires. Le choix de revenir ou non sur la réforme des rythmes scolaires a également été réaffirmé. Une possibilité qui concerne davantage les communes plus rurales, et une option appliquée par seulement 22,2 % des écoles de l'Académie. Enfin, la délicates questions des contrats aidés a aussi été abordée. Alors qu'il devrait y en avoir près de 1 500 en moins selon Le Progrès, ceux dédiés à l'accompagnement des élèves handicapés ont été sanctuarisés, a affirmé la rectrice.
Avec une telle augmentation du nombre d'élèves mais pas forcément de celui du nombre d'encadrants, le rectorat n'aura malgré tout pas besoin de paravents dans ses classes. Au grand dam de la députée Anissa Khedher, qui avait proposé l'idée lors d'un débat, avant d'être raillée. Mais la question pourrait rapidement refaire surface, puisque les classes de CE1 en REP+ devraient aussi bénéficier de cette mesure en 2018.
qu'ils remettent surtout de la sélection.
Signaler RépondreNotre évolution s'est faite sur la sélection....jusqu'à l'arrivée des socialistes et de Najat ballot
qu ils mettent de la philo et de la psycho!! on n aura moins de problème de relation entre les gens
Signaler Répondreet puis on détruira la monnaie!
sus a l ennemie monétaire!