C’était l’heure de la rentrée pour les mouflets. Aux Bleuets dans le 9e arrondissement, parents, enfants, élus et journalistes se côtoyaient. Car c’est dans ce groupe scolaire de la Duchère que le nouveau maire de Lyon avait choisi de faire sa première rentrée.
Georges Képénékian, avec sa décontraction légendaire, serrait quelques mains avant de s’atteler à sa prise de parole en public, là encore une première dans ce nouveau costume. L’occasion de rappeler son émotion et son parcours, lui le fils d’Arméniens qui était arrivé à l’école dans le 8e arrondissement en ne parlant pas un mot de français.
Puis vint le temps de la visite dans cette école inaugurée en 2006 mais qui garde encore une certaine modernité. Un tour des classes, Képé a déjà la main passée dans les cheveux des écoliers facile.
Rentrée calme à Lyon donc, contrairement à Vaulx-en-Velin où la grogne des enseignants face à la réforme des CP a entraîné le report de la rentrée dans certaines écoles. Malgré l’attractivité de la ville de Lyon, avec près de 38 000 élèves de plus cette année, la municipalité a réussi à s’adapter pour ses 19 écoles concernées. Notamment grâce à l’expansion des nouvelles écoles en modulaires.
D’un point de vue sécuritaire, là encore le maire de Lyon est plutôt satisfait du personnel "formé" et des dispositifs de chaque école.
Enfin, Guy Corazzol, nouvel adjoint à l’Education, promet d’équiper la totalité des 1400 classes de Lyon de tableaux numériques interactifs d’ici Noël. Coût du projet entamé déjà depuis plusieurs années : 6 millions d’euros.
Mais après le calme, la tempête. Georges Képénékian et Guy Corazzol savent déjà que fin septembre, ils devront justifier leurs choix concernant les rythmes scolaires. Le maire de Lyon n’a pas voulu prendre de décision dans la précipitation cet été. "Mais il faut clarifier la situation pour la rentrée prochaine", promet Képé. Malgré 75% de retours positifs, la Ville entend "améliorer" le système actuel. Le 25 septembre, une feuille de route sera donc dévoilée et les consultations, notamment des conseils d’école, débuteront.
Pas une femme sur la photo ! C'est bizarre.
Signaler Répondre6 M d'euros pour des tablettes qui servent à tout sauf à apprendre est absurde. Laissez les instituteurs apprendre aux enfants à lire, écrire et compter. Tout le reste est du vent.
Signaler RépondreQue la mairie garde son argent au lieu de le dépenser dans cette absurdité qu'est le Tableau Blanc Interactif.
Signaler RépondreLes cerveaux des petits n'ont vraiment pas besoin de cela.
Mais on s'en fou de vaux en velin et de Villeurbanne ! Si tu es pas content tu as qu'à déménager ... chacun son problème !
Signaler RépondrePour Lyon mag autant que pour Lyon Capitale, la "grogne des enseignants" de Vaulx-en-Velin et d'une école de Villeurbanne ne mérite même pas d'être considéré comme un sujet. Heureusement que Libération se fait le relais d'une telle info. On a décidément une presse locale bien bien médiocre.
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