Le vœu des Echevins sera renouvelé ce vendredi à Fourvière en présence du Cardinal Barbarin et de Georges Képénékian, le maire de Lyon. Même Gérard Collomb, désormais ministre de l’Intérieur, fera le déplacement.
Mais cette cérémonie n’est pas du goût de tous. Dans un communiqué, le cercle Maurice Allard, le Poing Commun, le Comité 1905 Auvergne-Rhône-Alpes, UFAL et les Forces Laïques 69 appellent à manifester sur l’esplanade de Fourvière, vendredi à 17h, pour dénoncer "l’intrusion du religieux dans la vie publique".
"Citoyens républicains et laïques, croyants ou non-croyants, de quelque confession ou courant de pensée que vous soyez, venez dire aux élus de la République que vous refusez qu’ils troquent leur écharpe tricolore contre une chasuble d’or", détaillent les organisations, qui rêvent d’attribuer "un Gérard de la laïcité" aux élus présents vendredi.
T'as raison pépère, baisse du nombres de baptêmes et des mariages à l'église (-50% en 20ans), et plus de 50% des 18/24 ans se déclarant sans religion....
Signaler RépondreBeaucoup moins que vos croix rances:
Signaler RépondreCathares, protestants, musulmans, scientifiques, témoignent de vos guerres de religions, de vos "belles" croisades, de l'inquisition, de la "saint" Barthélémy!!!
rires
Signaler RépondreMais quand de nombreuses mairies françaises organisent des fêtes pour le ramadan, personne ne manifeste, de peur d'être taxé d'intolérance ou de racisme. Vous voulez mettre l'islam en parallèle de nos traditions chrétiennes, (oui, TRADITIONS), pour mieux les faire disparaître, au profit d'une religion unique, l'islam. Non, ca ne prendra pas, les français en ont déjà marre du prosélytisme islamique dans nos écoles, collèges, lycées, cantines, lieux de travail, etc...
Signaler Répondrela France est et restera catholique !
Signaler RépondreC'est un fait .
Une telle cérémonie donne froid dans le dos. Pour que ce soit acceptable, il devrait y avoir une alternance avec la mosquée de lyon une année sur deux.
Signaler RépondreBeaucoup de français ne se reconnaissent plus dans cette tradition catholique en voie de disparition.
Vive la République ! Vive la France
Un peu d’histoire
Signaler RépondreNous sommes au début du XVIIIème Siècle. La Chambre de Commerce vient d’être créée. La
ville vit un printemps économique et social. Les armateurs et les marchands retrouvent les
anciennes traditions commerçantes qui ont fait l’histoire de Marseille depuis les ligures. Or,
en 1720, une épidémie de peste, sans doute apportée par le vaisseau "Le Grand Saint Antoine"
qui arrivait du Levant, se répand à travers la ville et la transforme en un immense charnier.
38.000 victimes sur 75.000 habitants. Un témoin de l’époque écrira :"L’aspect de la ville est
alors effrayant. De quelque côté que l’on jette les yeux, on voit les rues jonchées de
cadavres".
Pour conjurer l’épidémie qui, tout en décroissant, ne cessait pourtant de faire de nouvelles
victimes, l’évêque de Marseille, Monseigneur de Belsunce, sous l’inspiration d’une religieuse
du Premier Monastère de la Visitation, Anne-Madeleine Rémusat, résolut de consacrer son
diocèse au Sacré-Cœur de Jésus.
Par mandement du 22 octobre 1720, il établit localement la fête du Sacré-Cœur "désormais
célébrée tous les ans, le vendredi qui suit immédiatement l’octave du Très Saint-Sacrement»,
mais sans attendre le mois de juin 1721 il annonça que la cérémonie serait célébrée dès le jour
de la Toussaint, 1er novembre 1720.
Voulant apparaître comme le bouc émissaire chargé des péchés du peuple marseillais, il
marcha, pieds nus, la corde au cou, la croix entre ses bras. Un autel avait été dressé sur le
Cours. Entouré de son clergé diminué par la maladie, assisté par les fonctionnaires encore
debout, entouré d’une population émue, l’évêque célébra la messe, puis prononça les formules
par laquelle il mit Marseille sous la protection du Sacré-Cœur.
Jusqu’à la fin de 1721, l’épidémie ne connut que des reprises sporadiques. Marseille pouvait
se croire définitivement à l’abri. Cependant la peste n’avait pas complètement disparu. En mai
1722, le nombre des personnes contaminées allait tous les jours croissant. Le 19, l’évêque
écrivit aux Echevins de Marseille, leur proposant de faire eux-mêmes "incessamment et sans
cérémonie un vœu stable au divin Cœur de notre Sauveur".
Telle est donc l’origine du Vœu des Echevins. Le 4 juin suivant, le premier Echevin Moustier
prononça solennellement la promesse dans la cathédrale où s’étaient assemblés tous les
notables et fit l’offrande d’un cierge pesant quatre livres, ainsi que l’avait suggéré l’Evêque.
La peste finie, le Vœu ne cessa d’être accompli jusqu’à la Révolution. Les municipalités
d’alors s’abstinrent d’y participer ; mais la messe d’actions de grâces était célébrée, soit
publiquement, soit clandestinement.
En 1807, le baron Antoine d’Anthoine, Maire de Marseille, renoua avec la tradition prenant
part à la cérémonie, à l’initiative de Monseigneur Champion de Cicé, archevêque d’Aix
(L’évêché de Marseille n’étant rétabli qu’un 1823).
En 1871, après la chute du Second Empire, la municipalité ayant refusé de continuer, une
commission composée de divers catholiques se substitua au Conseil de Ville.
L’année suivante, la Chambre de Commerce, à l’origine commission municipale, considéra
qu’il lui incombait plus particulièrement de tenir la parole solennellement donnée en 1722.
Sur la proposition de son président Amédée Armand, elle décida dans sa séance du 4 juin
1872 de prendre l’initiative de l’accomplissement de ce vœu, "avec le concours du Tribunal
civil et du Tribunal du Commerce et des délégués des divers corps constitués et corporations
qui représentent le commerce, l’industrie et les arts libéraux de la cité", ce qu’elle fit deux
années d’affilée.
A la suite d’une nouvelle défaillance municipale en 1877, la Chambre repris le Vœu sans qu’il
n’y eut de cesse jusqu’à nos jours, se chargeant de l’organisation d’une cérémonie religieuse
marquée par l’offrande d’un cierge de cire blanche, orné de l’écusson de Marseille.
Après le Monastère de la Visitation, c’est la Basilique du Sacré-Cœur qui accueille la
cérémonie depuis 1986. Sous sa nef ornée d’une magnifique mosaïque rappelant la messe de
1720, le Vœu est accompli chaque année en présence des plus hautes autorités.
Jamais cette cérémonie n’a revêtu la moindre signification politique. Rien n’est venu altérer
son caractère exclusivement religieux qui est la manifestation d’une tradition ancrée dans le
cœur des Marseillais
Mon agenda ne me permet pas d'assister à la messe sinon c'est volontiers que j'y serai allé!
Signaler RépondreVive les traditions, vive la transmission de notre culture et de nos valeurs chrétiennes...
On ne sait que trop combien de millions de morts à provoquer l'idéologie de ces laïcards héritiers des bolcheviks et des trotskystes!
Le parvis de Fourvière est un lieu privé ouvert au public, (beaucoup de touristes viennent à Fourvière) ce n'est pas la voie publique où les laïcards devront rester confinés... ils ne seront pas nombreux...il faudra "cadrer serrer" sur les photos pour leur éviter le ridicule!
Signaler RépondreBeaucoup de dénominations...peu de troupes. Ces Talibans laïcistes qui comme DAECH voudraient effacer toute trace du christianisme en France, comme leurs aînés l'ont fait en Russie ne sont heureusement qu'une poignée... on peut même parle r de "vestiges" à leur égard!
Signaler RépondreBravo aux élus lyonnais de respecter cette manifestation séculaire... et que Le Père et Le Fils et Le Saint-Esprit bénisse la Ville de Lyon et tous ses habitants.
Merci Marie!