Ce jeudi matin, c’était le lancement officiel, place de la République, dans le 2e arrondissement de Lyon.
Jusqu’au 30 septembre, 1500 jeunes vont donc sillonner les rues de Lyon pour proposer aux Lyonnais d’acheter des porte-clés ou des sacs pour une valeur de deux euros.
Les dons seront alloués pour la rénovation de trois appartements de la résidence Christophe Mérieux. L’objectif est de collecter 30 000 euros. L’entreprise Orpéa (Acteur de référence en Europe dans la prise en charge de la dépendance) s’engage ensuite à doubler la somme perçue par les étudiants.
Une "alternative intelligente et solidaire au bizutage qui peut être tout aussi amusante" selon Matthieu de Châlus d’Habitat et Humanisme.
Georges Képénékian, le maire de Lyon, affirme de son côté que "la solidarité est contagieuse". Ainsi, "si vous voyez des jeunes gens engagés dans la société, je pense que cela est de nature à nous interpeller tous, citoyens et habitants de la ville". C’est l’effet boule de neige qui est attendu.
"être humilié pour pouvoir ensuite humilier soi-même... ainsi tous les membres seront à la fois victime et persécuteur... c'est ainsi qu'entre "anciens" ils se soutiendront..."
Signaler Répondredrôle de choix de vie ; il y a sûrement des façons moins débiles de vivre ensemble...?
Parcours initiatique chez les « gadzarts »
Signaler RépondreCe n'est pas un bizutage [ c'est pareil...] , c'est un « usinage » que vivent les premières années des Arts et Métiers : une formation informelle pour entrer dans les moeurs et les traditions de cette communauté d'ingénieurs.
L'École nationale supérieure d'arts et métiers (Ensam, dont le nom de marque est désormais Arts et Métiers ParisTech) fut fondée en 1780 par un aristocrate épris de progrès technique et de philanthropie. François de La Rochefoucauld-Liancourt avait pour but d'élever les pupilles de son régiment de dragons au moment où naissait l'industrie française.
Aujourd'hui, l'Ensam possède plusieurs campus et instituts en France, qui forment les élèves aux métiers de l'ingénierie, en axant le cursus sur une formation pratique.
Durant les deux premières années, les « gadzarts » (nom dérivé de « gars des Arts ») vont vivre au rythme des cours et de différents événements de la vie collective étudiante, appelée « usinage ».
Le but cette initiation ? Acquérir l'esprit maison. Valeurs de l'école, solidarité et art du vivre-ensemble [ LOL] façonnent ces futurs grands ingénieurs.
http://www.lavie.fr/medias/diaporamas/parcours-initiatique-chez-les-gadzarts-06-09-2017-84652_76.php?utm_content=buffer4e844&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
Loger les mal logés.. Hum hum une certaine sélection est faite....vaut mieux ne pas s'appeler Dupont
Signaler RépondreCes "gentils étudiants" n'ont rien compris au "bizutage"... ce n'est pas un truc "amusant"! C'est un rite d'initiation au groupe d'appartenance... il faut accepter d'être humilié pour pouvoir ensuite humilier soi-même... ainsi tous les membres seront à la fois victime et persécuteur... c'est ainsi qu'entre "anciens" ils se soutiendont dans leur vie professionnelle. Ce rite était réservé aux membres d'un groupe restreint et fermé... cela n'a aucun sens pour "l'ensemble des étudiants".
Signaler RépondreLe bizutage est un rite destiné à créeer de la solidarité entre les membres du groupe à cause de la souffance partagée...
Une quête en forme de B-A scout n'est pas une alternative au bizutage... elle ne créera aucune solidarité entre ceux qui auront tendu la main...
Par ailleurs, Habitat et Humanisme est très engagé dans l'accueil des "migrants"... Mais si les lyonnais veulent donner pour loger des "migrants" c'est leur droit... tant qu'il n'organise pas le trafic de clandestins...