La journaliste retranscrivait la gêne vécue face aux propos de ces derniers, notamment sur le côté "cool" de l'époque colonialiste.
S'en est suivi un énorme bad buzz, un droit de réponse maladroit, une pétition, des commentaires acerbes venus de toute la France et des élus locaux qui tentaient de démêler le vrai du faux.
Parlait-on suffisamment des cocktails dans l'article ? Vrai racisme ou simple méconnaissance de l'histoire ? Le Petit Bulletin est même retourné sur place pour écrire que les propos des gérants relevaient de la "maladresse totale" et pas de "racisme" ou d'"ambigüité (...) sur l'esclavage". Mais pour les défenseurs du bar, le mal est fait. Il est vrai que ce nouvel article a été lu par près de 25 000 personnes, contre 245 000 pour le premier à charge.
"Nous ne pouvons que déplorer que ce quiproquo manifeste entre la journaliste et nous-mêmes l'ai conduite à rédiger un article dont les conséquences sont aujourd'hui gravement préjudiciables pour nous tant sur le plan professionel que personnel", réagissaient plus tôt les patrons de La Première Plantation à Lyon.
La réputation de l'établissement est faite. Et cet épisode montre bien qu'au-delà du pouvoir des réseaux sociaux et des médias sur un business, le poids des mots est plus que jamais à mesurer avec précision, à chaque seconde.
"cet épisode montre bien qu'au-delà du pouvoir des réseaux sociaux et des médias sur un business, le poids des mots est plus que jamais à mesurer avec précision, à chaque seconde"
Signaler RépondrePour commencer, que "Lyonmag" apprenne à écrire en bon français : "business", cela se traduit sans peine : "une affaire qui se monte", "une entreprise qui se créée", etc.
Et puis, sur le fond, de cette conclusion en forme de moralité, on dira que "Lyonmag" n'applique justement pas les précisions qui s'imposent pour décrire les faits.
Moralité : "que Lyonmag" apprenne à bien écrire et à faire du bon journalisme.
Merci pour nous, lecteurs..
Les plus grands esclavagistes de toute l'histoire de l'humanité sont les africains et plus particulièrement les arabes, qui leur a demandé de s'excuser année après année?
Signaler RépondreAlors que comparer à eux la France et son histoire c'est la poutre et la paille.
Qui en 2017 a encore des esclaves sur son sol?
Il y en a plus de 35 millions dans le monde...et la majorité là où même leurs ancêtres les vendaient comme de vulgaires "marchandises", les descendants n'ont pas été ennuyés alors que leur "marché" perdure encore ?
Et pourtant aucun pays au monde ne s'en plaint (ou ose n'en parler) , il n'y a que quand les enfants sont touchés (Bangladesh, inde , indonésie , sénégal, soudan,etc... qu'on ose dire quelque chose ...alors ?
Tout à fait ! D'autant que comme la journaliste l'a dit : 'J'ai participé au jury professionnel #Esmod. J'ai genre surkiffé, tu vois.'
Signaler RépondreC'est ça, le journalisme.
Vous avez oublié 'odieux' et 'heures les plus sombres de notre histoire'. D'habitude, c'est ça qu'on dit.
Signaler Répondrec'est une bonne chose qu'ils aient renoncé au concept de ce bar vraiment déplacé et nauséabond au regard de l'histoire de la françafrique, entre autres
Signaler RépondreCe titre, comme la réaction du rédac chef du gratuit, m'évoquent irrésistiblement la réaction de Trump après l'attentat de Charlottesville. De mon point de vue NON, il n'y a pas "des gens bien" dans chaque camp et des "torts partagés". Quant au droit de réponse des patrons, qu'ils apprennent plutôt à présenter des excuses plutôt que de dire "qu'ils ne savaient pas (cultivez vous), que ce n'était pas leur intention (encore heureux) et qu'ils sont de pauvres victimes (de quoi à part des réactions légitimes dues à leur comportement ?).
Signaler RépondreJ'adore le petit bulletin qui est très utile dans mes w.c.
Signaler RépondreVous mélangez tout!
Signaler RépondreLes vestiges doivent rester où ils sont, comme témoins du passé...Versailles compris!
C'est autre chose de magnifier après coup, plusieurs siècles plus tard, les vertus d'un tyran... En effet, sauf erreur de ma part,c'est au 19ème Siècle, au temps de la Restauration, autre nom de la Réaction... que cette statue a été édifiée. Ce n'est en aucun cas un vestige mais un symbole érigée à la gloire de l'Ancien-Régime, et de ses tares...
La République a trop tardé!
Vous comptez aussi raser les théâtres Gallo-Romains ?
Signaler RépondreSi déjà la connerie cesse, on aura fait un sacré bout de chemin !
J'oublie le radicalisme religieux de Louis XIX qui n'a rien à envier aux djihadistes du moment... Ceux qui n'étaient pas catholiques, les protestants par exemple...étaient pourchassés, martyrisés, assassinés...les soldats du Roi Soleil courraient le pays à leur poursuite (les dragonades...).
Signaler RépondreLouis XIV est en effet un des plus grands criminels de l'Histoire!
Quand allons-nous renverser (ou déplacer...) la statue de Louis XIV trônant sur la Place Bellecour?
Signaler RépondreEt y mettre à la place celle de Marianne!
Louis XIV est l'un des plus grands criminels que l'humanité ait connu, ne l'oublions pas! (Auteur du Code noir... qui réglementait l'abomination esclavagiste, donnant notamment le droit de vie et de mort ... sans compter les guerres sanglantes et inutiles qui ont affamé le peuple, le décimant par des famines qui ont fait des millions de morts...
A Lyon, il va falloir que l'obscurantisme cesse!
Le commerçant n'a pas à s'inquiéter. Dans 8 jours on n'en parlera plus et la plupart des gens qui s'indignent sur internet n'auraient de toute manière pas mis les pieds dans l'établissement.
Signaler RépondreIl faut fermer de toute urgence cet établissement, car il contrevient aux valeurs de la république !
Signaler Répondrela "journaliste" indique qu'elle a enregistré la conversation, tres bien ... est ce que quelqu'un d'autreà pu entendre cet enregistrement ...
Signaler Répondreet cette journaliste , est ce qu'elle sait saisir la nuance entre serieux et humour par exemple ... on ne sait pas dans quel contexte la discussion avait lieu ...
en tout cas une sacré hypocrite cette journaliste qui a du faire la gentille devant les gars, les a pris en photo, pour poster ensutie un article qui engendre des appels aux meutres ...
cette journaliste si elle veut faire de l'investigation peut aller par exemple se balader dans certains quartiers le soir voir s'il cela est facile pour une femme ... elle peut aussi aller demander dans certains restau "magrebin" ce qu'ils pensent de l'abrogation de la loi en tunisie obligeant les femmes à se marier à un musulman ...
concernant l'esclavage elle pourrait parler de l'esclavage moderne en France, bien souvent le fait d'Africains ...
elle pourrait aussi parler des pays qui pratiquent l'esclavage .. mauritanie pays du golfe , et meme dans de nombreux pays africains
'2 - La journaliste ne prendra certainement pas la porte puisqu'elle retranscrit la discussion qu'elle a eu avec les proprios.'
Signaler RépondreTout à fait, même qu'elle avait la nausée, du coup elle est allé boire des pintes avec ses potes sur les quais. La déco était ultra inspirante et son voisin de table tellement charmant ! C'est aussi ça la savoir s'indigner.
Allez, no pasaran !
Signaler Répondre1 - Il n'y a pas de eu de communication téléphonique, la journaliste c'est rendue sur place et comme tout journaliste précise que l'interview est enregistrée afin de faciliter la prise de note.
Signaler Répondre2 - La journaliste ne prendra certainement pas la porte puisqu'elle retranscrit la discussion qu'elle a eu avec les proprios.
3 - Ce n'est pas de la faute des journalistes si les proprios manquent de culture et trouve "cool" l'époque colonialiste, ou je le rappel sous couvert d'éduquer des êtres inférieurs, les puissances coloniales leurs ont supprimé leurs libertés, leurs terres et leurs cultures.
Le philosophe Finkielkraut n'avait -il pas prédit que "L'antiracisme sera au XXI° siècle ce que le communisme a été au XX° "
Signaler RépondreL’enregistrement d’une communication téléphonique réalisé à l’insu de l’auteur des propos tenus constitue un procédé déloyal rendant irrecevable sa production à titre de preuve. Ou un truc dans le genre... Tu rajoutes à ça l'utilisation des réseaux sociaux et le bordel que c'est en train de mettre. Le rade va sans doute fermer, mais elle va pas repartir à vide. Probablement la porte, voire des dommages et intérêts.
Signaler RépondreBen les propos des gérants ont été enregistrés, il y a donc bien un problème quelque part ....
Signaler RépondreSans doute la fin de son aventure au Petit Bulletin, et ses grands débuts à pole emploi ! Il faut en finir avec les débiles des réseaux sociaux qui confondent justice et délation.
Signaler RépondreVous vous prenez pour qui ? La gestapo, c'est fini. La buse qui fait office de journaliste n'a pas le droit de faire ce qu'elle fait. En gros, on balance sans preuve, sans rien qui tienne la route juridiquement, et une poignée d'abrutis 2.0 devraient appeler au lynchage ?
Signaler RépondreJe veux pas dire mais là ça sent le retro-pédalage à plein nez ... car, à mon avis, cette journaliste n'en est pas une ou elle n'a aucune preuve de ce qu'elle avance (ce qui revient au même).
Signaler RépondreA la place du bar, j'attaquerais la journaliste et le journal en justice dès maintenant car cet article sent les préjugés à plein nez: le nom du bar + 6ème arr = racisme
" Vrai racisme ou simple méconnaissance de l'histoire ? "
Signaler RépondreVous êtes sérieux là ?
Le résultat reste le même, en espérant que ce lieu ferme au plus vite. Et retour en classe de 4ème pour les 2 grands débiles.
Bonne journée.
des journalistes.... mais ils ont des cartes de presses au petit bulletin maintenant??
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