La famille girafes s'agrandit dans le parc de la Tête d'Or. Le zoo accueille depuis ce mardi deux nouveaux animaux. Mais attention, il ne s'agit cette fois-ci pas de girafes en chair et en os, mais d'une sculpture de bronze à l'échelle.
L'œuvre est le résultat d'un projet initié il y a plus de trois ans par la Ville de Lyon, le fonds de dotation Devenir et l'artiste Damien Colcombet. Elle représente une mère et son girafon. Un message en faveur de la protection de la biodiversité. "La protection de la biodiversité est l'un des axes de travail de la Ville de Lyon", a expliqué Alain Giordano, adjoint au maire délégué aux Espaces verts, lors de la présentation de l'œuvre à la presse.
L'animal n'a par ailleurs pas été choisi au hasard. Sur les trente dernières années, le nombre de girafes est passé de 150 000 à 80 000, en faisant l'un des symboles de la menace qui pèse sur certaines espèces. De plus, "la girafe est un animal très élégant, selon Damien Colcombet. La courbe du cou quand elle se penche fait presque penser à une belle plante. Et le contact avec le petit donne l'idée de perpétuation de l'espèce". Une espèce qui est par ailleurs l'une des plus visitée du parc.
Techniques innovantes et argent privé
Techniquement, l'œuvre pèse plus d'une tonne et a été réalisée à l'aide de processus traditionnels et beaucoup plus modernes. "On a allié des méthodes de fontes à la cire perdue (…) avec une imprimante 3D à la cire. (…) Quand tout nous a semblé parfait, nous avons envoyé les morceaux dans une fonderie pour qu'ils soient fondus en bronze", a détaillé le sculpteur.
Le projet a été intégralement financé par de l'argent privé. 400 000 euros ont été nécessaires pour le mener à bien. Deux opérations de crowdfunding ont été menées (près de 300 personnes y ont participé) et une vingtaine de mécènes ont apporté en plus un soutien financier. L'artiste, lui, a décidé de faire don de son œuvre.
Installée depuis ce mardi en face de la rotonde des singes dans le zoo du parc de la Tête d'Or, l'œuvre sera officiellement inaugurée ce samedi après-midi.
Une sculpture qui sublime la biodiversité dans un pays qui a "aménagé" la totalité de son territoire mis à part quelques réserves de montagne.
Signaler RépondreEt qui n'a plus que ses zoos pour y croire
Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux faire profil bas sur ce sujet ?
"............"La protection de la biodiversité est l'un des axes de travail de la Ville de Lyon".............."
Signaler Répondremême qu'il y a l'équivalent d'un terrain de foot pour les crapauds calamites entre le stade, une voie d'accès, et la rocade Est à Décines ! Si ça se n'est pas tout mettre en oeuvre pour protéger la nature ! :o)
Heureusement, dans le parc de la tête d'or, il y a des arbres à insectes... ouf !
Mais toujours pas de participation à la "journée mondiale sans voiture". C'est qu'on aime la bio-diversité des voitures ! Des coccinelles, des kangous.. de quoi bien nous casser les Koléos...
Comme quoi la culture peut se passer de subventions publiques ... si le public le soutient.
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