Quatre anciennes variétés potagères sont actuellement cultivées au parc de Lacroix-Laval par des agriculteurs : le poivron d’Ampuis, la courge romaine de l’Ain, le navet noir de Caluire et le pois hâtif d’Annonay.
Ces légumes ont été retrouvés par le CRBA (Centre de Ressources de Botanique Appliquée). Son directeur, Stéphane Crozat, explique que cela permet de garder une "biodiversité domestique, en circuit court et avec une vraie qualité nutritionnelle". Ainsi selon lui, "tout comme les vins, on pourrait avoir des crus de carottes, salade etc".
Avec les légumes récoltés, des recettes ont ensuite été inventées par le chef étoilé Alain Alexanian, le parrain du projet "Légumes anciens, saveurs d’ici".
Pour la Métropole de Lyon, ce projet a comme objectifs de "promouvoir des variétés potagères locales et anciennes aux qualités agronomiques, gustatives et nutritionnelles reconnues ; impliquer des maraîchers pour cultiver des variétés potagères afin de multiplier et de partager ces semences; permettre aux consommateurs de découvrir, cuisiner et déguster des légumes oubliés" et enfin "prendre en conscience de l’importance de la question des semences paysannes en développant cette action autour de la notion de plaisir".
Pour Bruno Charles, le Vice-président chargé du développement durable à la Métropole, "ce n’est pas que pour se faire plaisir. Il y a de véritables enjeux. Tout d’abord, c’est quelque chose de très fort qui a été oublié à Lyon : son patrimoine de variétés de légumes puisque depuis l’agriculteur industriel, tout a été arrêté. Par miracle, des semences ont été conservées. De plus, il y a un enjeu de santé car les variétés anciennes sont souvent plus riches en vitamines que les produits industriels. Enfin, c’est aussi un enjeu économique, pour que la consommation des Lyonnais fasse vivre les agriculteurs de la région".
Les légumes sont ensuite vendus par panier. Pour les acheter, il faut être membre d’une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP). Pour le moment, six maraîchers de la région lyonnaise ont rejoint le réseau. Mais ce dernier devrait grandir cette année encore puisque l’an dernier, la Métropole de Lyon a soutenu à hauteur de 45 595 euros le réseau AMAP.
tiens, un troll multipseudo....
Signaler Répondreon t as reconnu PM!
Ah mais il est là aussi le champion ? Il a toujours pas appris à compter ?
Signaler Répondre(pour ceux qui ont un cerveau, les vélos c'est 27 millions par an, le budget du Sytral 1,1 milliard)
un peu de lecture pour le weekend:
Signaler Répondrehttp://www.e-sante.fr/qu-est-ce-qu-personnalite-paranoiaque/guide/1605
ne perdez pas de temps a répondre a ce personnage... c est LE troll du site
Signaler Répondretout le temps et toute l énergie que vous passez dans vos réponses lui permettent d exister.... et de déblatérer son baratin
bon weekend !
Tout à fait : aucune contestation possible (interdit)
Signaler Répondre:D
Combien de pseudos différents rien qu'aujourd'hui ?
l'internaute a bien diagnostiqué votre problème mais au lieu de pre ou post monétaire ,le vocable approprié définitivement et sans contestation possible (sauf pour vous) c'est post imaginaire impossible
Signaler RépondrePost monétaire ne veut toujours pas dire pré monétaire.
Signaler RépondreSoit vous êtes dénué de connaissance sur ces mots, soit vous le faites exprès en troll manipulateur.
:o)
Vous savez, le plus reac de tous a deja commenté!... Vous savez, celui qui revenir avant l age de,pierre sans systeme d'echange universel!!!!
Signaler RépondreJe pense que parfois la Terre regrette l avennement d internet, qui genere de la,pollution et la tue un peu plus chaque jour
:D
Signaler Répondrej'ai bien peur que l'utilisation de monnaie (et donc les limites de budgets), sans compter le manque de connaissance en mathématique,
rendent impossible (même au pays de la provoc), votre belle équation.
Personne pour dire que ce sont des réac????
Signaler RépondreLa France c'était mieux avant alors?
Bouhhh
Belle initiative!
Signaler RépondreSi on utilise l argent des pistes cyclables pour rendre les transport en commun gratuit, il restera aussi des sous pour developper cette initiative et distribuer ces aliments dans les ecoles!
Hé bé ! :o)
Signaler RépondreBien la métropole de Lyon de faire ça !
BRAVO !
J'espère qu'elle va mettre autant d'argent pour faire connaître ça, que dans d'autres secteurs !
(dommage que les terres agricoles au Puisoz, sur des terrains de la métropole (20 hectares je crois), soient prochainement bétonnés avec l'autorisation de la métropole et de toute l'équipe dirigeante actuelle, sinon on aurait pu y faire pousser ces légumes ! :o)
Dernière précision :
".............Par miracle des semences ont été conservées.................."
Non monsieur Bruno Charles, Vice-président chargé du développement durable à la Métropole,
ce n'est pas "par miracle" que ces semences ont été conservées, mais par le travail de gens méprisés par le système, par des associations comme Kokopelli https://kokopelli-semences.fr
qui se sont pris des procès organisés par l'Etat.
Et en espérant également que "les légumes oubliés" en soient des vrais, car la tomate "coeur de boeuf" est souvent présentée comme un ancien légume alors qu'il y a plusieurs variétés et que celle "bien commercialisée" n'est souvent pas la variété ancienne mais du F1 (cad dire dont les graines dégénèrent rapidement en quelques générations).