Dans un rapport révélé ce vendredi au journal Le Monde, l’association La Parole Libérée a demandé à l’Église catholique de France d’indemniser les victimes des membres du clergé, comme c’est le cas dans d’autres pays européens. En effet, lors d’un scandale en Allemagne, plusieurs centaines d’enfants d’un choeur catholique avaient subi des sévices sexuels entre 1945 et le début des années 1990. Pour ce préjudice, les institutions religieuses avaient indemnisé chaque victime jusqu’à 20 000 euros.
La Conférence des Évêques de France (CEF) se défend en rejetant toute responsabilité envers les membres du clergé, mettant en évidence la non-présence de rapport salarié/employeur entre les prêtres et les évêques. Dans les colonnes du Progrès, le porte-parole de la CEF rappelle que les victimes peuvent obtenir réparation du préjudice en se portant partie civile devant les tribunaux.
Dans le rapport transmis par l’association La Parole Libérée, ces derniers ont réalisé un « testing », consistant à envoyer un message à 33 cellules d’accueil sur une prétendue victime d’abus sexuels. Les retours relayés par l’association font part d’une réponse de la part de 28 diocèses et de la CEF, et seulement deux d’entre eux auraient alerté le procureur de la République.
Pour rappel, l’association La Parole Libérée a été créée en décembre 2015 à Lyon par d’anciennes victimes du prêtre Bernard Preynat, mis en examens en janvier 2016 pour des abus sexuels, et dont les faits remontent de la fin des années 1970 à 1991.
bravo pour votre mentalité! vous avez parfaitement raison de dénoncer l'hypocrisie de celles qui acceptent le système (sorte de prostitution mal vécue) avant de crier au loup tardivement quand c'est un homme (fils de Woody Allen) qui éclaire la situation!!Il faut sans doute savoir sacrifier une partie de sa carrière pour avoir bonne conscience et honneur.
Signaler RépondreColuche disait avec humour lors de la réception de son césar(1984) qu'il fallait coucher avec le producteur pour obtenir les rôles:système qui date depuis des années que le show bis sait mais étouffe ce tabou.
Je suis d'accord avec vous, l'argent ne règle rien.
Signaler RépondreLe plus choquant c est de voir que des familles aient accepté l argent pour etouffer les affaires et de voir que c est encore une histoire d argent, alors qu il n y a pas eu encore de procès.
Signaler RépondreQuand l histoire actuelle avec le producteur, ce qui est choquant c est de voir que des femmes se sont tues pendant des années, ont accepté de l argent pour continuer leur carrière ou pour des rôles ou du fric.
Et ces femmes par leur silence et parce que leur carrière passait avant tout, ont permis que ce producteur a pu continuer a agir ainsi pendant des decenies.
Je ne me retrouve pas dans ces femmes, et ne me retrouverais jamais dans ces femmes qui crient au loup une fois leur carrière faite, parce que cela leur permet de retrouver la lumière et pire parce qu elles ont accepté de l argent.
Et si les richesses accumulées permettraient les abus?
Signaler RépondreEt si, finalement, tout n'était qu'une histoire de gros sous... Un peu comme weinstein..
Signaler RépondreVous avez raison , l'histoire nous montre que l'Eglise a très régulièrement monnayé son "pardon".
Signaler RépondreEn demandant du fric, cette association salit d'une certaine façon, les victimes.
Signaler RépondreJe ne pense pas que tous ses membres adhèrent a cette stratégie.
Stratégie de discrédit.
Vous pouviez pas mieux le dire.
Signaler RépondreCe n'est d'ailleurs pas un hasard si l'église a autant payé pour faire taire bon nombre de scandales pédophiles.
Payer ? Mais quelle bonne idée... Ca ce ne sera donc plus des abus, mais de la prostitution ! Dans quel monde vit-on ?
Signaler RépondreJ'ai été victime dans mon enfance d'abus et il ne me viendrait jamais à l'idée de réclamer du fric en dédommagement..
Signaler RépondreL'argent ne répare pas tout .