A45 : les députés LREM du Rhône militent pour une A45 qui ne se termine pas à Brignais

A45 : les députés LREM du Rhône militent pour une A45 qui ne se termine pas à Brignais
Parmi les signataires, Bruno Bonnell, Blandine Brocard, Thomas Rudigoz, Jean-Louis Touraine, Jean-Luc Fugit, Anissa Khedher et Hubert Julien-Laferrière - LyonMag

Jeudi dernier, la plupart des élus des collectivités concernées par l'A45 étaient reçus au ministère des Transports.

Mise à jour à 23h : Le député LREM Jean-Luc Fugit nous a contacté pour préciser qu'il était farouchement opposé à l'A45. "Je suis résolument opposé au projet de l’A45 et j’appelle d’ailleurs toutes et tous à un sursaut responsable et citoyen ! Le projet actuel de l’A45 ne répond pas à l’exigence de modernité et de préoccupation environnementale que nos concitoyens sont en droit d’attendre d’un projet de renforcement d’infrastructures de transport", indique le parlementaire.

Article initial : Ce fut le cas également des députés LREM et MoDem du Rhône. Ce lundi, ils ont tous co-signé un communiqué de presse affirmant leur volonté de voir aboutir le projet d'autoroute entre Lyon et Saint-Etienne.
Mais c'est justement sur le tracé qu'ils se montrent prudents. Pour Jean-Luc Fugit, Cyrille Isaac-Sibille ou encore Anissa Khedher, une sortie d'autoroute à Brignais suscite bien des craintes.

"Tous les participants ont convenu que la liaison actuelle entre les deux métropoles de Lyon et de Saint-Etienne n'est aujourd'hui pas satisfaisante, et nécessite d'être significativement améliorée. Les différents échanges ont permis de confirmer à la fois les fortes attentes que représente ce projet pour un certain nombre d'élus et de collectivités depuis plusieurs décennies, mais aussi les inquiétudes et oppositions qu'il suscite pour d'autres, s'agissant notamment des questions relatives au débouché de l'A45 dans l'agglomération lyonnaise, les besoins d'examen des alternatives routières et ferroviaires au projet, ou encore son impact sur les territoires traversés, en particulier aux plans agricole et environnemental", poursuivent les députés de la République en Marche.

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9 commentaires
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Post monétaire le 17/10/2017 à 12:42
maurice.fisch@laposte.net a écrit le 16/10/2017 à 16h30

Bonjour,

Je ne reconnais pas dans ce titre "les députés LREM du Rhône militent pour une A45 qui ne se termine pas à Brignais" la position de Jean-Luc Fugit, député de la 11ème circonscription du Rhône.
Le jour de l'ouverture des Assises Nationales de la Mobilité, il a écrit son OPPOSITION à l'A45 en s'appuyant notamment sur trois impacts :
environnemental, du fait de la pollution générée par l'A45,
agricole, vu les centaines d'hectares artificialisés par l'autoroute
et financier, compte tenu des 790 millions d'€ d'argent public affectés à l'équilibre d'un projet non rentable.

Quant au texte entre guillemets, c'est un extrait du communiqué de presse du ministère de la transition écologique en date du 12 octobre.

Le refus de voir l'A45 se raccorder à l'A450 à Brignais est exprimé par les élus du Grand Lyon devenu Métropole alors qu'au moment de l'enquête publique, ils n'ont manifesté aucune opposition à cette jonction incroyablement stupide.

Je reste attentif aux autres commentaires.

Vous confirmez donc que ce titre est une manipulation politique ?

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Lol le 17/10/2017 à 08:00

Vs avez retrouvé b brocard bravo

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Jean-Luc FUGIT le 16/10/2017 à 21:55

Projet d’autoroute A45
Position de Jean-Luc FUGIT
Député de la 11ème circonscription du Rhône

Je suis résolument opposé au projet de l’A45 et j’appelle d’ailleurs toutes et tous à un sursaut responsable et citoyen ! Le projet actuel de l’A45 ne répond pas à l’exigence de modernité et de préoccupation environnementale que nos concitoyens sont en droit d’attendre d’un projet de renforcement d’infrastructures de transport.
Sur le plan environnemental et agricole d’abord, le projet de l’A45 présente un impact désastreux. Ce sont plusieurs centaines d’hectares de foncier agricole de qualité qui seraient détruits, alors que le développement d’une agriculture de proximité et de qualité est un objectif partagé par de très nombreux citoyens et élus de nos territoires !
Sur le plan financier ensuite, à l’heure de l’engagement de l’Etat dans une gestion responsable des deniers publics, le projet actuel est manifestement disproportionné et en même temps largement sous-évalué par l’absence d’intégration d’importants aménagements complémentaires, indispensables pour le raccordement de cette infrastructure à celles de l’agglomération lyonnaise. Cet investissement public est d’autant plus démesuré que l’usage de l’A45 sera payant ! Ce sont ainsi plus de 800 M€ de fonds publics qui devraient être investis alors qu’il y a tant à faire par ailleurs.
J’ai tout à fait conscience que la problématique de la mobilité entre les agglomérations stéphanoise et lyonnaise ne peut pas être niée. La mobilité est un élément essentiel de notre qualité de vie et nos concitoyens ont raison d’être exigeants en la matière. S’agissant du dynamisme économique, je suis également conscient que nous devons permettre à tous les territoires de se renforcer : la vallée du Gier et le département de la Loire ont besoin de soutien en ce sens.
Je suis donc favorable à l’amélioration de la mobilité entre Saint-Etienne et Lyon, et pour cela, il est nécessaire, selon moi, d’agir de manière simultanée sur plusieurs leviers. Il faut intervenir sur les infrastructures existantes pour améliorer rapidement les déplacements du quotidien. Qu’il s’agisse de l’actuelle A47 qui doit faire l’objet d’investissements à la hauteur de son état ou de l’effort important à consacrer au niveau du pont de Givors, sous dimensionné et mal intégré dans son environnement. Qu’il s’agisse du nœud de Ternay, dont chacun connaît les difficultés quotidiennes pour rejoindre Givors, que ce soit depuis l’A7 ou depuis l’A46 Sud. Qu’il s’agisse enfin de la ligne de TER qui manque d’ambition et que la Région traite avec trop de distance. Des milliers d’usagers empruntent ces infrastructures chaque jour et ce n’est pas une A45 saturée à Brignais, c'est-à-dire bien en amont de Lyon, qui résoudra ces difficultés et incitera nos concitoyens à l’emprunter.
S’agissant des projets innovants, j’y suis particulièrement attentif et il nous faut préparer l’avenir en faisant preuve de réalisme et de pragmatisme. Nous devons répondre aux aspirations réelles de nos concitoyens qui attendent de leurs élus des projets cohérents qui résolvent leurs problématiques tout en faisant un usage raisonné des deniers publics.
Bien que séduisant sur divers aspects, le projet d’Hyperloop ne me semble toutefois pour l’instant répondre à aucune de ces exigences. Trop d’incertitudes demeurent.
Il est en effet question d’une liaison Lyon/Saint-Etienne en 8 minutes sans arrêts intermédiaires, qui oublie ainsi de desservir la vallée du Gier. De plus, la rentabilité du projet m’interroge dès lors que le coût du trajet m’apparaît prohibitif pour nos concitoyens qui se déplacent tous les jours.
Une autre piste innovante émerge depuis quelques temps autour d’un système dénommé « supraways » qui pourrait offrir une liaison inter cité relativement rapide et surtout, sans production de pollution atmosphérique de proximité. Je suis particulièrement sensible à ces questions de pollution et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je siège à l’Assemblée Nationale au sein de la Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire. Je ne suis pas contre que des études de faisabilité soient lancées pour se faire une idée plus précise de ce dossier, mais sans que cela empêche d’avancer en parallèle sur l’amélioration des infrastructures existantes.
Par ailleurs, on observe sur certains territoires des solutions innovantes se développer autour du télétravail et des centres de coworking. Ce sont sans doute des pistes à approfondir et rendre plus concrètes pour réduire le recours au déplacement quotidien en véhicule individuel. La volonté du Gouvernement de développer le droit au télétravail et l’accès au haut-débit sur tout le territoire vont ainsi dans le bon sens, même si ces solutions ne répondront pas à la problématique qui est celle d’une A47 vieillissante et d’un TER non performant entre Saint-Etienne et Lyon.
Pour finir, je rappelle que la volonté du Gouvernement est d’appréhender les questions de mobilité et d’infrastructures de manière globale dans le cadre « d’Assises de la Mobilité » qui sont lancées ce mois de septembre. Ce temps de concertation va permettre à tous les acteurs de s’exprimer et de construire (début 2018) une Loi d’orientation mobilité qui doit nous faire passer d’une politique d’équipement à une stratégie de mobilité pour tous, qui soit à la fois réaliste, responsable et pragmatique. Je ne manquerai pas, alors, de faire entendre la voix des citoyens de la onzième circonscription du Rhône !

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Une riveraine qui aura la vue sur le PEAGE le 16/10/2017 à 21:39

À tous ceux qui veulent une A45!...et si on la faisait devant votre porte en passant dans votre terrain en dévaluant votre propriété que vous continuez de payer, qui ne vaudra plus rien pour vos enfants. ... quel serait votre son de cloche??? Vous ne valez pas mieux que des campeurs qui laissent tous leurs déchets sur place et qui rentrent tranquillement chez eux. Ce tracé est une mascarade financière

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Alban Vistel 2 le 16/10/2017 à 17:16

Incroyable que l'on continue à construire des autoroutes comme dans les années 70's.

Quel retour en arrière.

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maurice.fisch@laposte.net le 16/10/2017 à 16:30

Bonjour,

Je ne reconnais pas dans ce titre "les députés LREM du Rhône militent pour une A45 qui ne se termine pas à Brignais" la position de Jean-Luc Fugit, député de la 11ème circonscription du Rhône.
Le jour de l'ouverture des Assises Nationales de la Mobilité, il a écrit son OPPOSITION à l'A45 en s'appuyant notamment sur trois impacts :
environnemental, du fait de la pollution générée par l'A45,
agricole, vu les centaines d'hectares artificialisés par l'autoroute
et financier, compte tenu des 790 millions d'€ d'argent public affectés à l'équilibre d'un projet non rentable.

Quant au texte entre guillemets, c'est un extrait du communiqué de presse du ministère de la transition écologique en date du 12 octobre.

Le refus de voir l'A45 se raccorder à l'A450 à Brignais est exprimé par les élus du Grand Lyon devenu Métropole alors qu'au moment de l'enquête publique, ils n'ont manifesté aucune opposition à cette jonction incroyablement stupide.

Je reste attentif aux autres commentaires.

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pz38@free.fr le 16/10/2017 à 12:24

Une nouvelle autoroute pour voir plus de voitures et de congestion autour de la métropole dans l'avenir ?
St Etienne - Lyon Perrache :
- en TER 46 min à 1h, 15000 voy/j (un peu faible non, bien moins qu'une ligne forte type tram)
- en VP 55 min à +1h , avec + 50000 vehi/jour dans le sens St Etienne-Lyon çà donnera quoi à l'horizon 2030 si de plus les prévisions indiquent une augmentation du trafic routier ?
Dès début 2018, le PV lié au mauvais stationnement passera à 60€ à Lyon, la politique de métropole est claire : moins de voiture en ville !
La région a voté un plan de 150 millions d'euros pour améliorer les lignes SNCF, mais est-ce bien suffisant pour notre grande région ARA ?

Mettre la priorité sur le TC et le ferroutage serait plus raisonnable pour atteindre les objectifs que s'est fixé le gouvernement pour diminuer l'utilisation des énergies fossiles.

Des choses intéressantes sur le site de rue89lyon en cherchant A45 ...

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Rasle bol 69 le 16/10/2017 à 11:45

Tien, ils commencent à se démarquer de la ligne de Colomb qui était contre l'A45?

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Post monétaire le 16/10/2017 à 10:36

Amusant ce titre... surtout quand on lit l'article avec la précision : "les besoins d'examen des alternatives routières et ferroviaires au projet,"

...

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