Dans un communiqué, le parti communiste dénonce le "cynisme" et le "ridicule" de cette décision. Alors que le maire de Lyon, Georges Képénékian, avait invoqué des raisons de sécurité, Aline Guitard et Isabelle Granjon, cosignataires du document, font remarquer que remettre dans la rue ces enfants est loin de résoudre cette question sécuritaire. "Comme si en dormant la rue ces familles étaient en sécurité !", fustigent les deux femmes. Elles balaient également l'argument du maire de Lyon selon lequel l'école doit rester un sanctuaire dédié à l'éducation, alors que les vacances scolaires ont débuté.
Au-delà de l'exemple de cette école du 2e arrondissement, le PCF déplore une situation inquiétante. "Pas d'enfant sans toit (du nom de l'association à l'origine de l'occupation de l'école, ndlr.) : cette affirmation toute simple, dans la 5e puissance économique mondiale, ne devrait pas être une revendication mais un fait. Une ville riche comme la nôtre doit tout mettre en œuvre pour ne laisser personne à la rue, pour permettre à chacun de vivre dans la dignité !", détaille le communiqué.
Le parti exige par ailleurs une réaction des autorités. "Nous demandons l'hébergement d'urgence des personnes sans abri (…) dans les nombreux locaux vacants appartenant à la Ville et à la Métropole", propose notamment l'antenne lyonnaise du PCF. Et d'affirmer que "nous avons les moyens de venir en aide à tout le monde, et c'est notre devoir", refusant ainsi "la mise en concurrence des situations de détresse".
Au total, ce sont 130 enfants qui dorment à la rue tous les soirs sur le territoire de la Métropole. Dont douze sont scolarisés dans l'école Lucie-Aubrac.
Entièrement d’accord,marre de payer pour la misère du monde entier.
Signaler Répondred' où viennent ces enfants ?? Que font-ils à Lyon ?? un retour dans leur pays serait la meilleure solution.
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