Les futurs Vélib' - DR
Ou plutôt celui proposé par JCDecaux, qui avait remporté sans surprise une nouvelle fois le marché public. Tonnerres d'applaudissements de la presse nationale qui s'émerveillait de voir pour la première fois des vélos électriques proposés en libre-service.
Mais ce mercredi, Smoovengo réalisait la même opération de com' avec Paris. Et force est de constater que le modèle lyonnais fait bien pâle figure par rapport à celui de la capitale. JCDecaux est certes le client idéal pour le marché lyonnais qui englobe également le mobilier urbain. Et exclut de fait les entreprises spécialisées uniquement dans le vélo. Mais le comparatif qui suit pourrait donner des idées aux élus, normalement aujourd'hui affranchis des lubies de Gérard Collomb.
Tour d'horizon des points forts et faibles des deux modèles :
Poids : Le Vélib' pèse actuellement 22 kilos, le nouveau pèsera près de 21 kilos. Et le modèle électrique 25 kilos. A Lyon, le Vélo'V nouveau perdra 2,3 kilos. Il devrait donc peser légèrement moins que son homologue parisien.
Avantage : Lyon
High-tech : Le Vélib' disposera d'un guidon VBox, un boîtier électronique pour décrocher ou raccrocher le vélo, le verrouiller, se connecter via un smartphone pour vérifier la durée de sa location etc. A Lyon, on bénéficiera seulement du verrouillage du vélo hors station. Mais ça, Paris l'aura aussi.
Avantage : Paris, largement
Tarifs : A Lyon, l'abonnement annuel passera à 31 euros, soit une hausse de 24%. A Paris, c'est encore un mystère mais nos confrères de la capitale évoquent une hausse de 30% pour un forfait actuel à 29 euros.
Avantage : Lyon, mais est-ce vraiment un avantage ?
Electrique : Lyon devait être pionnière avec ses vélos électriques qui arriveront en 2020. On parle de 50% du parc. A Paris, 30% des Vélib' seront électriques. Sauf que le déploiement se fera au 1er janvier 2018, soit deux ans avant Lyon. Bye bye l'avant-première mondiale vantée par David Kimelfeld, président de la Métropole.
Avantage : Paris
Les petits détails : Smoovengo a annoncé mercredi que des dizaines de nouvelles communes hors Paris bénéficieront d'un nouveau déploiement de Vélib'.
Le panier à l'avant du vélo a l'air également plus profond et plus sécurisé (un élastique pour retenir ses affaires) que la parodie de panier dévoilée sur le nouveau Vélo'V.
Gilles Vesco, l'ancien Monsieur Vélo'V, l'a remarqué : le garde-boue arrière du Vélo'V a sauté, contrairement à Paris. C'était pourtant l'occasion selon lui de "maintenir l'identité du vélo".
Enfin, Paris disposera donc au 1er janvier d'un parc renouvelé, avec des vélos verts et des vélos bleus pour distinguer le mécanique de l'électrique.
Avantage : Paris, très largement
#eVelib: Intelligent de distinguer pour voir de loin le type de vélo dispo sur les stations. Et à #Lyon pour #Velov2? https://t.co/aOomX32KwS
— Gilles Vesco (@gillesvesco) 25 octobre 2017
Reprendre cet article 6 mois après me fait bien rigoler.
Signaler RépondrePar contre, les parisiens avec le fiasco du Vélib doivent moins rire.
Vélo'v : système fiable, qui fonctionne en 2018 pour un prix inchangé (25€ par an)
Vélib : fiasco opérationnel et financier. Ne fonctionne toujours pas en 2018.
Merci Smoovengo, la société qui a voulu p... plus haut que son c...
Certes c'est utile tant que cela ne sert pas de surface de pub supplémentaire.
Signaler RépondreMais du coup combien ca coute ?
Le Canard nous apprend cette semaine que Decaux verse entre 25 et 30 millions d'euros par an à Paris pour le marché des panneaux de pub parisiens.
Chez nous Decaux ne paie rien mais fourni des vélos et des abribus.
Existe t il un journaliste à Lyon Cap qui pourrait se pencher sur cette question ?
Ce n'est pas qu.un garde-boue, c'est aussi une protection pour les vêtements présente sous forme d'écran transparent (mais qui est trop fragile pour un usage collectif) sur les vélos hollandais.
Signaler RépondreIl ne s'agit évidemment pas de lubies.
Signaler RépondreRien compris : les causes, les effets ?
Signaler RépondreJe vois que vous aimez le fond. Allez, un coup de pied et vous remonterez à la surface.
Signaler RépondreOn vous paie combien ?
heureusement nous ne subissons pas l’invasion des parisiens comme la belle ville de Bordeaux
Signaler RépondreLe VeloV ne passera pas !
Signaler RépondreEt le Grand Stades de Décines sera démoli en 2018 !!
La victoire contre le dictateur Gérard C. approche !
Et toujours aucune info sur la pollution visuelle par la concession des centaines d'emplacements dans la métropole et le cout pour la collectivité de ces vélos.
Signaler RépondreOn fait la course à l’échalote et les prestataires se gavent.
Quand a Vesco il pleure pour un garde boue qui ne remplira plus que son role et ou on ne pourra plus vendre encore des m² de pub.
C'est pourtant bien lui en son temps qui a vendu Lyon à Decaux.
"Mais le comparatif qui suit pourrait donner des idées aux élus, normalement aujourd'hui affranchis des lubies de Gérard Collomb."
Signaler RépondreEn rêve, seulement en rêve...
En tous cas, vu le nombre de personnes qui roulent en VeloV, il y a beaucoup de web-designers dans Lyon.
Signaler RépondreOn est pas loin de supplanter la silicon Valley, et il parait qu´Elon Musk a acheté un loft sur le plateau de la X- Rousse.
Un complot surement !
Signaler RépondreMerci pour cette analyse de fond si nuancée !
A +,
Ciao,
Bye....
Je parlais du nouveau bus électrique qui est un Bolloré. Ici, Decaux est confirmé alors qu'il n'est manifestement pas le meilleur. Devinez le pourquoi de ces décisions ?
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