L’un des prévenus se prénomme Laetitia, elle a une trentaine d’années, domiciliée au Péage-de-Roussillon, elle travaillait dans un cabinet d’avocats. Elle se fournissait en drogue localement, mais se faisant "escroquer par les revendeurs d’Isère", a-t-elle déclaré au Progrès, elle avait finalement décidé de se tourner vers Lyon. C’est après un signalement à la brigade de Pélussin que la jeune femme s’était fait prendre.
Deux autres personnes sont mises en cause et elles ont le même profil que Laetitia. Trentenaires, avec un emploi… Tous trois consommaient de la drogue et en revendaient, à l’occasion, sans véritable intention de gagner de l’argent. Seulement "de la dépanne plutôt qu’un trafic pyramidal", avoue le procureur, selon le Progrès.
La petite affaire, qui faisait circuler du cannabis, de la cocaïne mais aussi de l’ecstasy, s’est déroulée durant le printemps 2017.
Après leur arrestations les trois prévenus disent avoir eu "une prise de conscience" et avoir "passé un cap", laissant ce genre d’affaires derrière eux. Mais voilà, le président du tribunal leur a rappelé la peine encourue pour ce genre de trafic : 10 ans. Le procureur avait alors ajouté que "le fait qu’ils aient gagné de l’argent ou non n’importe pas de façon principale. Ce qu’on poursuit, c’est que c’est destructeur", d’après le Progrès.
Les avocats des prévenus appuient le fait que leurs clients n’ont pas vraiment conscience de l’importance de leurs actes : "on ne va pas chercher le client, on vend dans son entourage et ça s’arrête là. Pour eux, un trafic, c’est des saisies de 400kg, des go-fast".
Finalement, le petit trio a écopé de quelques mois de prison avec sursis et d’amendes de 2000 euros.
je trouve la sanction disproportionné surtout quand on constate dans d autres articles, les décisions de justice pour des multirécidivistes!
Signaler Répondrejustice a 2 vitesses
C'est quoi qui les motive à faire ces trafics ?
Signaler RépondreEt donc toujours pas de lien avéré justice voyous ....
Signaler Répondrechère payée la consommation de stupéfiants... Engorgement inutile des tribunaux pour ce type d'affaires
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