Il faudrait qu’il ou elle soit de bien mauvaise foi – sourd, aveugle, isolé, analphabète – pour ne pas s’esbaudir devant le dévouement dont a fait preuve pendant presque trente ans celui qui, obligé par une décision de justice le condamnant à 3 ans d’inéligibilité, vient de refiler son écharpe à la nouvelle maire Christiane Charnay.
Tous les habitants ont reçu dans leur boîte aux lettres un exemplaire d’un numéro spécial de "Vivre à Givors". Sous le titre "Martial Passi 25 ans de luttes, de solidarité, de réalisations, d’actions citoyennes pour Givors et ses habitants", ce sont au total 16 pages et pas moins de 40 photos qui nous expliquent combien Martial Passi a été un maire exceptionnel. L’éditorial donne le ton quand il explique "modestement" : "Nous avons réussi à éradiquer la dette qui n’est plus que de trois euros par habitants alors qu’elle s’élevait à 1600 euros par habitant en 1996, et nous avons fait baisser la part communale des impôts locaux de 12,4 % depuis 2004. Des résultats qui, selon les rapports des services financiers de l’État, placent Givors comme l’une des villes les mieux gérées."
Au fil des pages, on découvre un Martial Passi gamin (il arbore alors des chemises improbables ou des cravates détonantes) quand il rejoint l’équipe de Camille Vallin en 1989. Les années passent qui voient sa boutonnière prendre des couleurs : du bleu d’abord en 2000 puis du rouge onze ans plus tard.
Avant de se retrouver en délicatesse avec la justice, l’ancien maire de Givors a fréquenté du beau linge : on le voit poser aux côtés de Marie- Georges Buffet, Jean-Louis Borloo, Claude Bartolone, Élisabeth Guigou, Jean-Pierre Chevènement, etc. On notera au passage qu’il a oublié Gérard Collomb dans sa galerie de portraits. Le nom de l’ancien maire de Lyon-président de la Métropole n’est même pas mentionné. Pour expliquer les raisons de sa démission, Martial Passi évoque le jugement qui l’a condamné pour "délit de prise illégal d’intérêt moral pour le seul et unique fait que j’ai un lien de parenté avec l’ancienne directrice générale des services".
Voilà qui est un peu court et qui oublie que la justice a surtout contesté la façon dont sa soeur a été recrutée comme patronne de l‘administration municipale. Pudique, l’ancien maire de Givors passe aussi sous silence certains curieux achats remboursés par la ville et qui par le plus grand des hasards intervenaient régulièrement à l’approche des anniversaires de quelques-uns de ses proches ou à proximité des fêtes de Noël.
Picard, les poissons et l'esprit surgelés ?
Signaler Répondreet sa sœur qui est condammee ,viree de la commune depuis juillet
Signaler RépondreELLE TOUCHE ENCORE UN SALAIRE
EUROS POUR OCTOBRE
C EST TOUT A FAIT NORMAL
MDR
Qui a payé cette publication ? La mairie de Givors ou la cellule du PCF de Givors ? Je suis passé recemment dans le centre ville de Givors , c'est une ville sinistrée le nombre de commerces fermés ou à vendre c'est une catastrophe !!!
Signaler RépondreJe me rapelle du Givors de mon enfance, une ville pleine de vie ou il n'y avait pas de galeries marchandes et de super marchés. Givordins ouvrés les yeux 80 ans de Communisme ça suffit !!!!! Même la russie ne veut plus du communisme .....
Vivement que les coco partent
Signaler RépondreComme à venissieux, les cocos pensent d'abord à eux, après ils s'en foutent, si tout va bien ou mal...Mais bon c'est tant pis pour nous, il faut voter correctement la prochaine fois...?
Signaler RépondreAh les communistes, leur culte de la personnalité, tout ça...
Signaler Répondrela même brochure pour PICARD VENISSIEUX est en préparation , lavage de cerveau , subventions aux associations cultuelles et syndicales ; tout va bien
Signaler RépondreQuand on fait des bêtises on payes pas d excuse
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