Tout va bien se passer ! Ce lundi, le président de l’ENS Lyon convoque un conseil d’administration exceptionnel qui aura pour mission de modifier le CA.
En cause, une décision du tribunal administratif qui impose la parité parmi les administrateurs "nommés". Le conseil est composé pour moitié de représentants élus (on ne peut pas y toucher) et pour moitié de représentants nommés, soit par les partenaires, soit directement par le président. C’est cette deuxième moitié qui doit être paritaire. Or ils sont treize. Et la moitié de treize ne tombe pas juste.
Jean-François Pinton a trouvé la martingale : supprimer un poste de chaque côté, revenir à douze. Faisant un pari hypothétique sur l’esprit de sacrifice des étudiants, il décide que c’est un poste de chez eux qui va sauter. Et bien bizarrement, ils sont contre. Ils font même circuler une pétition qui a déjà recueilli plus de 250 signatures pour soutenir une autre solution : supprimer un poste parmi les personnalités nommées (ramener à douze, parité oblige) et rajouter un poste d’élu chez le personnel administratif (monter le nombre d’élus à 14).
Oui mais voilà, ça change tout. Le conseil d’administration était bien verrouillé pour assurer au président de détenir une majorité quoi qu’il arrive, entre les personnalités « partenaires » et celles qu’il a lui-même nommées, en ajoutant sa voix prépondérante, il peut toujours compter sur 14 voix sur 26, quel que soit le vote des élus du peuple. Si les élus deviennent majoritaires, c’est comme si on était obligé de tenir compte de leur avis. Pourquoi pas instaurer la démocratie pendant qu’on y est !
Il y a comme un vent de fronde chez les têtes chercheuses de l’ENS Lyon. Le 23 octobre, le comité technique qui devait rendre un avis sur cette proposition de la présidence ne s’est pas réuni, les représentants du personnel ayant boycotté le rendez-vous. Claude Danthony, l’opposant préféré de Jean-François Pinton, reste en embuscade, c’est lui qui a obtenu la décision du tribunal administratif. Il a tenté sans succès de faire annuler en référé la composition provisoire du conseil d’administration, mais rien ne dit que le tribunal ne lui donne pas raison sur le fond, plus tard. Car la nomination en catastrophe de nouveaux membres par le président pourrait bien être finalement retoquée.
Enfin, les étudiants ont beau être Normaliens, ils n’ont pas forcément envie d’être normalisés. Ils avancent que le compte n’y est pas, la loi impose une moitié d’élus, sur le nombre total d’administrateurs, or le président est un administrateur, donc l’affectif du CA est de 27 et non pas 26. Dans ce cas, une moitié d’élus, ça fait quatorze, il en manque un, on n’en sort pas.
Comme si ça ne suffisait pas, le comité technique du 2 novembre suit le mouvement, il demande aussi un élu de plus. Ce conflit tombe au plus mauvais moment pour Jean-François Pinton. Le président de l’ENS Lyon préférerait laisser derrière lui une mer calme comme un lac de montagne. Car il joue en ce moment la suite de sa carrière. Il candidate pour devenir le prochain président du CNRS, en remplacement d’Alain Fuchs qui a pris la tête de Paris Sciences et Lettres.
Le changement c'est maintenant!!!!!
Signaler RépondreLe département d'Arabe est à la dérive......vivement du changement et mettre en place des personnes compétentes.
Signaler RépondreLaxisme.......
Signaler RépondreLa récolte des fruits de ce qu'ils ont semé.....
Celui qui sème le vent récolte la tempête......
Cette institution a bien changé, classé 5ème mondial en 2016, c'est bientôt le naufrage: compétences limitées et dépassées, favoritisme et recrutement sur piston des enseignants chercheurs, réorganisation des départements des langues (département langue Arabe ....), affaires en cours de harcèlements sexuels de coureurs de jupons (un professeur du département langue Arabe suspendu récemment!!!!)
Signaler RépondreCette institution a bien changé, classé 5ème mondial en 2016, c'est bientôt le naufrage: compétences limitées et dépassées, favoritisme et recrutement sur piston des enseignants chercheurs, réorganisation des départements des langes (département langue Arabe ....), affaires en cours de harcèlements sexuels de cours de jupons (un professeur du département langue Arabe suspendu récemment!)
Signaler RépondreLe C.A. a eu lieu tout à l'heure : 100 personnes ont remis une pétition au président, puis la séance a commencé. Après des débats interminables et tendus (on entendait encore les gens parler de l'autre côté de la porte...), on a voté : d'abord la contre-proposition de la pétition, et puis sans annoncer le résultat de ce premier vote, le projet du président — de sorte qu'on ne savait pas si on votait le projet amendé ou intact !
Signaler RépondreEt quelques minutes après, le C.A. a été envahi et plusieurs élus ont quitté la salle.
Il s'en passe des choses dans cette "manufacture d'intelligence" !
Signaler RépondreA moins d'admettre que l'intelligence n'est pas un produit manufacturé...
Seule la démocratie directe réelle est d'avenir.
Signaler RépondreContinuez bien à soutenir les magouilles, et vous aurez droit à ce qu'on a déjà connu dans le passé.
Une tempête dans une théière qui ne concerne que les habitants élitistes dans leurs tours d'ivoire. Il y a des sujets plus graves sur Planète Lyon.... passons.
Signaler RépondreLa France, phare du monde, pays des Droits de l'Homme !
Signaler RépondreAh ah ah !
Qu'il dégage. Marre des cooptés adversaires de la devise de la République.