En l’absence de la plus petite concurrence, Christophe Castaner était effectivement assuré de l’emporter sans même mener bataille samedi dernier à Eurexpo. La droite et quelques supporters d’Emmanuel Macron ont bien tenté de faire monter la sauce en dénonçant une cruelle absence de démocratie interne. L’affaire a rapidement fait pschitt comme aurait pu le dire en son temps Jacques Chirac qui n’était lui-même guère favorable à la démocratie au sein du RPR.
Il n’en reste pas moins que certains militants du parti présidentiel se retrouvent orphelins depuis le deuxième tour des législatives. Il s’agissait souvent de leur tout premier engagement dans une formation politique. Ils ont connu l’euphorie d’une campagne où le combat mené sur le terrain, les longues soirées ensemble, créent des liens que l’on croit solides. L’élection passée, la plupart retournent à leurs occupations. Les élus se retrouvent accaparés par leurs nouvelles fonctions. Ils sont nettement moins disponibles ; ils peuvent créer des frustrations si, comme Blandine Brocard dans la 5e circonscription, ils n’y prennent pas garde.
Ce phénomène n’existe pas à Lyon pour au moins deux raisons. La première, c’est que les députés élus ne sont pas des novices tombés là presque par hasard. Thomas Rudigoz, Hubert Julien-Laferrière, Anne Brugnera et Jean-Louis Touraine exerçaient déjà un mandat, parfois depuis des décennies. Ils avaient souvent des relations anciennes avec les militants qui ont fait leur campagne. Au lendemain de leur élection, ils se sont très vite organisés, notamment en recrutant un ou plusieurs collaborateurs.
L’autre raison tient au travail effectué par Caroline Collomb. On peut reprocher beaucoup de chose à la cheftaine des marcheurs dans le Rhône. Il faut rappeler le népotisme qui lui a valu d’être désignée référente locale : ses supporters ont beau rappeler qu’elle s’est largement impliquée dans la campagne d’Emmanuel Macron, ils savent parfaitement qu’elle n’aurait jamais décroché cette responsabilité si elle n’avait pas été l’épouse de Gérard Collomb.
Reste qu’elle a su créer un esprit d’équipe au sein des Marcheurs. Elle a mis sur pied des commissions qui se réunissent régulièrement. Pour les animer, elle a fait le contraire de son mari. Gérard Collomb s’est toujours méfié de ceux qui ne dépendaient pas de lui. Résultat, c’est à chaque fois les mêmes personnes qui récupéraient des responsabilités supplémentaires. Débordées, elles avaient du mal à tout faire.
À l’inverse, Caroline Collomb a choisi de miser sur des personnes motivées qui ont à la fois l’envie et la disponibilité pour s’impliquer. Parfois, cela conduit à des erreurs de casting comme lorsqu’elle avait recyclé un interdit de gestion comme animateur d’un groupe de travail.
J'ai la nostalgie de Miterrand.
Signaler RépondreLa grenouille qui se prend pour un bœuf !!
Signaler RépondreOh mon dieu ce n'est pas un camp de vacances... pffff en attendant on va payer cher leur idéologie à 2 balles du positivisme et du pseudo renouveau.
Signaler RépondreAh ça, le retour sur terre est saisissant pour ceux qui croyaient au miracle...
Signaler RépondreCette article est une belle publicité pour LaRem.
Signaler RépondreDes députés aguerris peuvent se conduire en "godillot".
Des militants ? Non des adhérents du fan club du Président.
C'est l'équivalent du couple Balkany !
Signaler RépondreSalut Lapine ! ça roule ?
Signaler RépondreLes yeux etant révélateurs d'un certaine intelligence , on n'est vraiment dans l'expectative !!
Signaler Répondreaucun respect pour ces gens qui ont tout fait pour
Signaler Répondrefaciliter les licenciements
qui s'opposent a la flexibilité quand il s'agit des élus
qui maintenant légalisent le droit à l'erreur pour les employeurs (qui en profiteront pour escroquer les salariés) mais pas pour les automobilistes (1km/h d’excès de vitesse = amende automatique)....
Tous les nouveaux "marcheurs" sont partis... ils ne restent comme vous l'indiquez dans votre article que les soutiens des députés qui exercent depuis des années...tous des socialistes devenus des marcheurs... les "vrais" marcheurs sont partis depuis longtemps...
Signaler RépondreJe ne sais pas où Lyonmag pioche ses informations pour faire ses articles mais parfois ils sont loin de la réalité ou alors de complaisance ?
Signaler RépondreLa grogne est vraiment réelle du côté des militants de base En Marche. Je ne parle pas des leaders des comités locaux qui sont dans la grande majorité des assujettis à Caroline Collomb, du moins par intérêts car ce vivier espère être choisi pour des futures élections, mais les adhérents de base font véritablement défection. Caroline Collomb va s’employer dès le début de l’année prochaine à mobiliser car il va falloir des ressources pour le porte à porte et le collage d’affiche.
Quant au fait que dans les différentes commissions mises en place la liberté est totale c’est être devenu très crédule. En fait les commissions sont encadrées. Franchement pour un parti qui se dit différent des partis classiques et est aussi structuré que le KGB de la belle époque.
Il n'y a qu'a regarder à tous les niveaux qui sont les décideurs
S'ils avaient été plus éclairés ils auraient soutenu Melenchon.
Signaler RépondreA cause d'eux on a Macron, bien fait pour eux s'ils dépriment maintenant.
C'est du publi-reportage pour LREM ?
Signaler RépondreDe l'embedded pseudo-journalistique?